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Dossier de la Rédaction

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Il n'y aura pas grève le 30 mai dans les Transports terrestres

Il aura fallu quatre longues heures pour s’accorder et venir à bout du mouvement d’humeur dans le secteur du transport terrestre.

A terme, la conclusion est la même pour tout le monde : « il n’y aura pas de grève le 30 mai prochain». De quoi réjouir Robert Nkili, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, qui a clôturé la concertation en lieu et place du ministre d’Etat ministre des Transports, Bello Bouba Maïgari, qui s’est excusé avant la fin de la réunion. Il faut avouer que les discussions avec les syndicalistes n’ont pas été une partie de plaisir pour les membres du gouvernement.

Au départ, un mot d’ordre de grève générale illimitée signé par 16 présidents de syndicats du secteur, faisant suite à nombre de plaintes de transporteurs. C’est donc pour débattre des raisons de cette grève et surtout, pour y apporter des solutions que Bello Bouba Maïgari a convoqué les syndicalistes lundi au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, « cadre du dialogue sociale ». Bien qu’il n’y ait eu aucun grief contre la police, le Délégué général à la Sûreté national (Dgsn) était tout de même présent, de même que le directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph). On a donc parlé, longuement d’ailleurs, et on a trouvé des solutions.


Plaintes et solutions

La Taxe de développement local (TDL) : Bien que n’étant en vigueur pour l’instant qu’à Yaoundé, cette taxe, de trop, selon les syndicalistes, a été présentée comme la goutte d’eau qui a débordé le vase. Exigible depuis janvier 2011, elle n’aura fait l’objet d’aucune concertation préalable. Justement, le représentant du ministre de l’Administration territoriale explique que le recouvrement de cette taxe est annulé jusqu’à nouvel avis, le temps de sensibiliser le public à propos. Néanmoins, il souligne que ce n’est pas une nouvelle taxe, mais un supplétif à toutes les taxes communales directes dont la taxe pour l’adduction d’eau, enlèvement des ordures publiques, d’ambulance, d’électrification rurale, etc.

Les titres de transport : Selon les syndicalistes, il faut attendre six mois pour obtenir la carte grise et au moins 11 mois pour le permis de conduire. Des délais trop longs, jugent les transporteurs. Ici, le secrétaire général du ministère des Transports affirme que ce sont des cas exceptionnels, du fait de brebis galeuses. Il reconnaît qu’il y avait des lenteurs mais que son ministère fait le maximum pour alléger les procédures.

Les questions d’assurances : Outre la prolifération dans le secteur, les syndicalistes affirment que les sinistres ne sont toujours pas pris en compte. Dans ce cas également, le représentant du ministère des Finances a garanti que des améliorations sont en cours.

Les lubrifiants : le prix de ce produit augmenterait au fil des jours, sans raison. Les transporteurs veulent la constance, voire une baisse. Présent à la rencontre, le directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) a expliqué que ce produit a été libéralisé de toute homologation, ceci, à la demande même du secteur privé et des partenaires. Il relève cependant qu’il y a lieu de faire quelque chose.

Le certificat de capacité : il s’obtiendrait désormais auprès des autoécoles au lieu du ministre des transports, ce qui n’est pas normal. Les syndicalistes préfèreraient que cette charge leur soit attribuée. Sur la question, le ministre d’Etat ministre des Transports rassure : la délivrance de ce document de travail ne peut être abandonnée aux promoteurs d’auto école. Il y aura donc une rencontre tripartite ministère des Transports, syndicalistes et mairies pour y remédier.

Les numéros de portière : Il est temps d’exiger et d’harmoniser ces numéros pour établir un fichier des transporteurs et faire face à l’insécurité dans le secteur des transports. Une rencontre est prévue aujourd’hui au ministère des Transports pour poser les bases d’une solution.

Insécurité dans le transport : Le problème, selon les plaignants, serait la non harmonisation des coûts de transport et la clandestinité. Le Dgsn a annoncé une réunion le 31 mai prochain en compagnie du Sed pour plancher sur la question. D’autres problèmes ont été posés durant cette rencontre et malgré tout, le mot d’ordre de grève a été levé.



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