Arrivé à Douala samedi dernier, l’artiste compte profiter de son séjour pour finaliser son prochain album. Deux jours après son retour au Cameroun après quelques mois de prison à Bordeaux en France, Longuè Longuè goûte à nouveau aux joies du pays. C’est un homme détendu, vêtu d’un T-shirt que nous avons rencontré dimanche, déjeunant dans un restaurant au quartier Akwa. A sa table, quelques amis, dont l’artiste Kaïssa Pakito. « Le Cameroun m’a beaucoup manqué », confie le chanteur, qui s’est procuré une carte SIM pour être « joignable ».

Pour Longuè Longuè, les ennuis avec la justice française débutent en novembre 2005, quand il est inculpé pour le viol de la nièce de sa compagne âgée de 17 ans au moment des faits. Incarcéré une première fois à Bordeaux, il est libéré en février 2006 et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir de la France. Interdiction levée en août 2008. Tout s’accélère en septembre 2010, quand l’artiste est condamné à 10 ans de réclusion criminelle par le Tribunal de grande instance de Bordeaux.

Longuè Longuè, qui a toujours clamé son innocence dans cette affaire, obtient la liberté provisoire en janvier 2011 après le paiement d’une caution de 10 millions de F, avec l’aide de personnalités et amis comme Samuel Eto’o. Concernant la suite de la procédure, le chanteur confie qu’on attend le procès en appel d’ici un an et demi ou deux. Longuè Longuè s’est confié à CT.