Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Comment couper le cordon de la transmission mère-enfant du Lutte contre le Vih

Objectif de la réunion mercredi à Yaoundé d’une centaine de femmes leaders d’associations rurales, à l’initiative de l’Ong African Action on AIDS.


Tout a commencé par une histoire vécue, celle d’une femme battue et répudiée par son époux deux jours seulement après son accouchement, parce que leur enfant a été déclaré séropositif. Bien entendu, la jeune mère ignorait son statut sérologique, qui finalement était le même que son mari. Qui a infecté l’autre ? Là n’est plus la question. Une certitude, c’est la mère qui a infecté son enfant. Une situation que les prouesses de la science permettent d’éviter depuis longtemps déjà. Il aurait juste fallu que la mère se fasse dépister pendant sa grossesse, pour que son enfant naisse en bonne santé. De ce fait, la Prévention de la transmission mère enfant (PTME) du Vih/sida était au coeur d’un atelier organisé hier à Yaoundé par l’Ong African Action on AIDS (AAA), à l’attention d’une centaine de femmes rurales, notamment des leaders de caisses villageoises d’épargne et de crédit autogérée (CVECA).

Ruth Bamela Engo, présidente de African Action on AIDS explique que cette rencontre est la première phase d’un vaste projet que son ONG compte mener sur l’étendu du territoire national. Lequel projet a pour base les chiffres de la dernière enquête démographique et sanitaire complétée par des études récentes, notamment celle sur le « Profil des estimations et projections en matière de Vih/sida au Cameroun 2010-2020 ». En résumé, ces chiffres montrent que les femmes sont plus infectées par le Vih, près de 60% du taux de prévalence actuel. Mais surtout, chaque année, la transmission de la mère à l’enfant cause près de 7.300 nouvelles infections chez les nourrissons. De ses nombreuses tournées dans les villages, Ruth Bamela Engo témoigne ainsi des drames qui ont conduit à la séparation des couples, parce qu’un enfant y est né séropositif. « Nous devons donc partir de ces exemples pour nous assurer que nous ferons tout nous même, pour savoir si nous sommes infectées et ainsi préserver nos progénitures de la maladie », a-t-elle recommandé aux participantes. Lesquelles devront à leur tour répercuter les enseignements reçus pour sensibiliser les membres des différentes associations, afin d’encourager le dépistage volontaire et les consultations prénatales.

Pour sa part, la représentante de l’Onusida, le Dr Aïssata Cissé Diallo, a signifié que le défi actuel de son organisation est justement la réduction de la transmission verticale, c’est-à-dire, de la mère à l’enfant, pour permettre d’avoir une nouvelle génération sans sida. Un défi qui n’aura de sens et d’impact que si les communautés s’impliquent, a relevé le Dr Jean Bosco Elat, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la Vih/ sida (CNLS).

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière