Historique. La date du 18 mai 2011 le restera pour les personnels d’appui des universités du Cameroun. En cette date, le chef de l’Etat a signé un texte portant sur leur statut particulier. C’est pourquoi une marche a été organisée dans la ville de Yaoundé par le Syndicat national des personnels d’appui des universités du Cameroun (Synapauc) pour remercier le président de la République pour cette marque d’attention. Hier, l’itinéraire de la marche de remerciement est symbolique pour le millier de travailleurs d’appui venus des universités de Bamenda, Buea, Douala, Dschang, Yaoundé I et II. « Nous avons décidé de partir où l’université est née au Cameroun vers notre hiérarchie, le ministre de l’Enseignement supérieur, pour remercier le chef de l’Etat puisque nous sommes joyeux tels des bébés », justifie le président du Synapauc, Michel Bilong.
Le texte signé le 18 mai prévoit un certain nombre d’avantages dont les primes d’enseignement et de recherche, les primes de technicité et de non logement. Le décret est une aubaine pour ces travailleurs. De l’avis du Minesup, le Pr Jacques Fame Ndongo, « sans le personnel d’appui, le travail des enseignants est nul et de nul effet. Ils sont les architectes de l’université. Avec endurance, persévérance et compétence, ils travaillent dans l’ombre. C’est au regard de la place névralgique qu’ils occupent dans la société que le chef de l’Etat a prescrit des études en vue de l’élaboration de leur statut particulier », dit-il.
Au Cameroun, on compte près de 3000 personnels d’appui dans les universités camerounaises, selon les syndicalistes. Certains attendent ces textes depuis 1993, date à laquelle ont débuté les négociations sur lesdits textes. A présent, les personnels d’appui des universités attendent le texte fixant le montant des primes.
