Or – et ce n’est un secret pour personne – notre pays vit dans l’attente d’une consultation électorale majeure. Quelques mois seulement, en effet, nous séparent de la prochaine élection présidentielle. Et ce n’est pas banal. Au regard de la place et du rôle prépondérants du président de la République dans les institutions de notre pays. « Elu de la nation tout entière, il incarne l’unité nationale ». Et c’est bien à lui qu’incombe le redoutable privilège de définir la politique de la nation, mais aussi de veiller au respect de la constitution. Sans compter que, garant de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire, le président de la République, aux termes de la loi fondamentale, « assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ».
D’où l’importance capitale du scrutin en vue et qui requiert une participation la plus populaire possible au niveau des électeurs. En vue de maximiser la légitimité de la personnalité devant assumer cette lourde démocratie, les droits de l’Homme, c’est aussi mettre en exergue, magnifier le droit de vote. En tant qu’instrument de participation du citoyen à la gestion de la cité, à travers le choix de ceux qui tiennent les rênes. La problématique n’a pas échappé – heureusement – aux responsables de la Commission nationale des droits de l’Homme et des Libertés désormais à la manoeuvre pour sensibiliser et convaincre dans les coins et recoins du pays sur la nécessité de se mettre en posture de s’impliquer pleinement dans la marche du pays. Par le pouvoir magique et irremplaçable du bulletin de vote. Quelle ignominie de disposer d’un droit et de ne pouvoir en user par ignorance ou par négligence, toutes attitudes coupables qui ne grandissent ni la démocratie, ni les démocrates !