Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Garoua sous la panique du contrôle des plaques CEMAC

L’opération coup de poing engagée par le ministère des Transports donne déjà des résultats dans le Nord

Les usagers de la route ont connu une journée difficile mercredi dernier dans la ville de Garoua. La campagne spéciale de contrôle des plaques Cemac était à son dernier jour. Mais les contrevenants étaient toujours plus nombreux. Ce soir-là, au carrefour de la Beac, l’on a aperçu, le secrétaire général des services du gouverneur, Fritz Dikosso-Seme, le préfet de la Benoué, Zang III, à la supervision des opérations. Le délégué régional des Transports du Nord, Joseph Tchadel, et le sous-préfet de Garoua 1er, Seidanou Ali, étaient eux, en grande discussion avec un usager plutôt en mauvaise posture. Plus tard, un « sabot » viendra immobiliser le véhicule du concerné. Quelques instants plus tôt, sur la même place, on a assisté à des scènes singulières. Des citoyens opposés au contrôle et s’en sont pris au sous-préfet de Garoua 1er. Son collègue de Garoua II, Jean Claude Eloundou, n’a pas été épargné. « Vous ne pouvez pas mettre cette voiture en fourrière, je suis un tel… En tout cas, vous serez relevé de vos fonctions ». L’opération a donc révélé son lot de trafic d’influence et d’intimidations. Pourtant, le même jour autour de midi, quarante véhicules avaient déjà été escortés par la police à fourrière municipale de Garoua pour défaut de plaques Cemac. Mercredi dernier, 49 véhicules avaient pris la même direction pour les mêmes motifs.

Sur place, l’on a pu voir des véhicules appartenant à certains services publics, à quelques hauts fonctionnaires et aux citoyens ordinaires. « Ici, nous ne favorisons personne. Même les voitures de la Communauté urbaine ont été mises en fourrière. Dès que les usagers qui ont le reçu d’achat des plaques ont payé les droits de fourrière qui s’élèvent à 5000 FCFA, ils récupèrent leurs véhicules. Ils ne sont pas autorisés à circuler sans plaques Cemac », explique un agent du ministère des Transports. Mais cette campagne a également permis de découvrir que tous les usagers ne sont pas toujours à blâmer. « Je ne comprends pas ce qui se passe. Je veux bien payer ma plaque Cemac à 13.000 FCFA. Mais depuis trois semaines, je n’arrive pas à avoir ma carte grise. Je vais pourtant au service des Transports routiers chaque jour. C’est ici à la fourrière qu’on m’a communiqué au téléphone, le numéro de ma plaque d’immatriculation», explique un usager.

Pour d’autres, tout est dans l’offre des plaques dans la région du Nord. « J’ai mon reçu depuis le mois d’avril. Mais j’attends toujours ma plaque Cemac », se plaint une dame. Ces insuffisances sont connues des autorités. Pour y mettre un terme, le secrétaire général des services du gouverneur a d’ailleurs prescrit la plus grande diligence au concessionnaire chargé de la fabrication des plaques Cemac. De ce côté, on annonce que les commandes faites au cours de ces trois derniers jours seront livrées à Garoua, ce lundi.


 

.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière