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Dossier de la Rédaction

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Le vrai pouvoir des « chefs de terre » dans la Décentralisation

Marafa Hamidou Yaya est revenu sur la place de ces tenants de l’autorité de l’Etat dans le processus de décentralisation lors du Conseil de cabinet de jeudi dernier.



La confusion est revenue maintes fois dans les esprits à propos de l’appellation « région » depuis la signature le 12 novembre 2008 des décrets du président de la République portant respectivement « Organisation administrative du Cameroun » et « fixant les attributions des chefs de circonscriptions administratives et portant organisation et fonctionnement de leurs services ». En effet le changement de l’appellation des « provinces » devenues « régions » en tant qu’unités administratives coïncidaient avec « les régions », collectivités territoriales décentralisées qui sont créées par les lois du 22 juillet 2004 portant sur la décentralisation au Cameroun. La nomination par le président de la République le 5 février 2010 des 10 gouverneurs de régions que compte le Cameroun avait laissé croire à certains que la question des « régionales » était réglée. Que non ! A la faveur du Conseil de cabinet du mois de mai, présidé jeudi dernier dans ses services par le Premier ministre chef du gouvernement Philemon Yang, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), Marafa Hamidou Yaya, est revenu dans une communication sur « les attributions des chefs des circonscriptions administratives dans le contexte de décentralisation ».

Les deux décrets présidentiels signalés plus haut s’inscrivaient donc selon le Minatd, dans « le sillage de la réforme globale de l’Etat, induite par la décentralisation ». Des textes présidentiels qui avaient conduit à la suppression des districts, faisaient désormais des régions (10 au total), les départements (58) et les arrondissements (360), les seules unités administratives, et des gouverneurs, préfets et sous-préfets, les chefs d’unités. Dans sa communication de jeudi dernier, Marafa Hamidou Yaya a ainsi rappelé que le contexte de décentralisation a confirmé le chef de circonscription administrative comme dépositaire de l’autorité de l’Etat et représentant du pouvoir exécutif. S’appuyant par ailleurs sur les dispositions de l’article 67 de la loi n°2004/017 du 22 juillet 2004 d’orientation de la décentralisation en ses alinéas 3 et 4, le Minatd a rappelé que les chefs d’unités administratives (gouverneurs et préfets notamment) sont « les représentants du président de la République dans leurs circonscriptions administratives. Ils représentent également le gouvernement et chacun des ministres, et ont autorité sur les services déconcentrés de l’Etat dans leurs circonscriptions, sous réserve des exceptions limitativement énumérées par décret du président de la République ». Le Premier ministre a réitéré jeudi dernier aux membres du gouvernement, les directives relatives à la prise en compte de la décentralisation dans l’élaboration des stratégies sectorielles et celles visant la collaboration avec les autorités administratives, interfaces obligatoires dans leurs rapports avec les services déconcentrés.

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