L’extension de cette usine de traitement d’eau potable sur le Moungo apportera une capacité additionnelle de 100 000 m3 d’eau/jour.

D’ici 2015, la ville de Douala ne connaîtra plus de problème d’approvisionnement en eau potable. Après la construction et la mise en service de l’usine de traitement d’eau potable adossée au fleuve Moungo (Ayato) et qui a permis une augmentation de 50 000m3/jour d’eau potable à Douala, la 2è phase des travaux pour l’extension de cette station de captage a démarré il y a quelques jours. Il s’agit de la construction d’un deuxième module qui permettra d’accroître de 100 000m3 supplémentaires par jour, la production d’eau potable dans la ville de Douala. La capacité de production de la capitale économique du Cameroun passera alors à 270.000 m3 par jour, voire 300.000 m3, ce qui permettra de couvrir largement les besoins des populations de la métropole jusqu’en 2025. Financés à hauteur de 54 milliards de Fcfa par EximBank China et la Cameroon water utilities (Camwater), les travaux dureront 36 mois.

Sur le site d’Ayato, dans la banlieue ouest de Douala, les premières installations sont déjà visibles. Les ingénieurs et les ouvriers s’attèlent à mettre sur pied toutes les canalisations nécessaires pour que le manque d’eau ne soit plus qu’un triste souvenir. A Bonabéri et une partie de Deido, on ne connaît plus les coupures d’eau, sauf en cas de travaux sur le réseau, d’une panne, ou encore d’une réhabilitation. Selon le directeur général de la Camwater, Basile Atangana Kouna, tout est mis en œuvre pour que les travaux entamés soient livrés dans les délais fixés par le cahier de charges pour approvisionner tout Douala. Le programme d’investissement élaboré par la Camwater prévoit qu’à l’horizon 2015, 60% des Camerounais aient accès à l’eau potable contre les 35% au moment du démarrage effectif des activités par l’entreprise en 2008. Les infrastructures nouvellement construites ou réhabilitées conduiront à une augmentation réelle de la production en eau potable de plusieurs villes du Cameroun. D’ailleurs, depuis quelque temps, la ville de Douala connaît moins de problèmes de coupures d’eau, bien que le phénomène existe toujours.