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Dossier de la Rédaction

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la traque s'organise contre les taxis clandestins à Yaoundé

À l’issue de la rencontre, mardi à Yaoundé, entre les syndicats des transporteurs, le DGSN et le SED, des recommandations ont été prises pour faire régner l’ordre dans ce secteur.

Redynamiser les comités départementaux de gestion des problèmes de transports, dans leurs missions et leur composition, mettre un accent sur le secteur des moto-taxis et surtout réunir, dans les plus brefs délais, les transporteurs, les forces de maintien de l’ordre et les mairies, pour mettre les taxis clandestins hors d’état de nuire. Telles sont les principales recommandations que l’on peut retenir de la séance d’échanges d’hier entre Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale, Jean-Baptiste Bokam, Secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de la gendarmerie, et les représentants de plusieurs syndicats nationaux de transporteurs. Des recommandations entrant en droite ligne de l’objet de cette rencontre qui était de trouver des solutions concrètes pour lutter contre les taxis clandestins, dans la ville de Yaoundé et partout ailleurs au Cameroun.

Si pendant près de trois heures, les transporteurs se sont davantage appesantis sur les causes et les conséquences de la présence des clandestins parmi les transporteurs urbains, quelques pistes concrètes pour leur barrer la voie ont été évoquées. Il s’agit notamment de la restauration de la mise en fourrière. « Les véhicules qui n’ont pas de papiers doivent être saisis, se mettre en règle et payer une amende. C’est la seule solution pour que ceux qui se lancent en aventuriers dans le transport comprennent qu’il y a des normes à respecter », a déclaré l’un des syndicalistes. Avant d’ajouter que « dans un délai de 90 jours, si les propriétaires des véhicules en fourrière ne se sont conformés, que ces véhicules deviennent la propriété de l’Etat ». Ce que le DGSN a approuvé, à condition que la loi permette d’agir de la sorte. D’où la nouvelle concertation à venir avec les municipalités, histoire de déblayer le terrain. C’est dans cette optique que des contrôles mixtes pourraient refaire surface, de manière ponctuelle, intégrant, en plus des syndicalistes maîtrisant les papiers nécessaires et leurs formes, la sécurité militaire. «Cette dernière interviendrait parce que certains propriétaires de véhicules clandestins sont soit des militaires, soit des gendarmes », a précisé Martin Mbarga Nguele. Des syndicalistes ont également proposé d’adjoindre la CONAC à ces équipes. Et pour que tout marche bien, le DGSN a exhorté les uns et les autres à faire preuve d’honnêteté.

Et pour davantage aider la Sûreté nationale à améliorer ses prestations dans ce secteur, un numéro vert est désormais opérationnel pour les usagers de la route et les transporteurs. Rendu public hier au cours de cette rencontre, le 15 00 devrait permettre à tous de dénoncer tout abus ou tracasserie policière. Mais aussi d’avoir des informations de la police. Seulement le DGSN invite déjà les usagers à ne pas faire des appels fantaisistes qui pourraient décourager les agents affectés à ce service.


 

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