Les épreuves écrites de la session 2011 ont débuté mardi pour les 81.000 candidats de l’enseignement général.
9h30, ce mardi 31 mai au lycée de Nkol-Eton à Yaoundé. Les premières épreuves écrites du baccalauréat 2011 de l’enseignement général sont en cours depuis 8h. Au programme des premières heures d’examen, les séries A et C composent en Littérature, respectivement 3 et 4 heures. Tandis que leurs camarades de D affrontent l’épreuve de Philosophie, 3 heures. Mais une heure à peine, après le lancement des épreuves, un candidat rôde déjà dans la cour pratiquement déserte. Le jeune homme est tout de suite interpellé par le chef du centre d’examen, par ailleurs proviseur du lycée. Mme Elisabeth Ntonga est visiblement inquiète. « Un problème, jeune homme ? » « Non madame, j’ai déjà fini », répond le garçon, sourire au coin. Cette interpellation constitue également le premier couac de la matinée. Parce que, ici comme dans tous les autres centres d’examen, les candidats composent en uniformes de classe, question notamment de favoriser leur identification. Justement, le nom et la série inscrite sur l’uniforme du garçon interpellé sont différents de ceux de sa pièce d’identité scolaire. Il est donc immédiatement consigné pour clarifications.
Malgré cet incident, Mme Elisabeth Ntonga affirme qu’en dehors des 21 absences, tout a bien commencé dans ce centre, qui a la particularité d’accueillir tous les candidats déficients enregistrés dans toute la région. Cette année, ils ne sont que quatre, dont trois déficients auditifs et un visuel. Ils sont tous confinés dans une salle à part, « tout simplement parce qu’ils n’ont pas les mêmes épreuves et que leurs machines font beaucoup de bruits, sans compter la présence des moniteurs en salle », justifie Elisabeth Ntonga.
Autre centre, celui du collège Vogt de Yaoundé, qui n’accueille que les littéraires, dont les candidats des séries A1, A3 et A4. Ils sont 515 et en ce premier jour, un seul absent. Selon André Mbida Mvogo, chef de centre, « on a enregistré quelques oublis de carte d’identité scolaire mais qui ont très vite été rectifiés ».
