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Nouvelle reculade dans le procès Hissène Habré

L’Union africaine et le Sénégal devaient se retrouver du 30 mai au 3 juin prochain à Dakar pour les modalités pratiques du procès de l'ancien président tchadien.

Les autorités sénégalaises ont déclaré, lundi, aux experts de l’Union africaine venus à Dakar participer à la seconde séance de consultations sur la mise en place d’une Cour internationale pour juger l’ancien président tchadien Hissène Habré, que les discussions étaient suspendues sine die. Les autorités sénégalaises n’ont pas expliqué pourquoi elles avaient pris cette décision. La réunion politique qui devait se tenir vendredi, à Dakar, avec le représentant spécial de l’UA pour le procès Habré, Robert Dossou, et le commissaire chargé de la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra, a été annulée. Ces discussions étaient pourtant très attendues.

Dans un communiqué publié le 27 mai, une coalition d'ONG a expliqué que la rencontre de Dakar devait permettre "de négocier et signer les textes fondateurs de la future Cour internationale ad hoc au Sénégal", évoquant un "projet de Statut fortement remis en cause par des organisations de défense des droits de l'Homme".

Les exigences du Sénégal avaient donné lieu en mars à un projet de Cour coûteux, peu maniable, et en définitive inopérant, avait expliqué Mme Jacqueline Moudeina, présidente de l'Association tchadienne pour la défense des droits de l'Homme (ATPDH).

"Nous attendons maintenant une solution réaliste, dans les limites des ressources budgétaires existantes, qui permette la mise en œuvre immédiate de la Cour", avait-elle ajouté.

C’est en 2006 que l'UA avait demandé au Sénégal de juger Hissène Habré "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais Abdoulaye Wade avait accepté, mais aucune information judiciaire n'a été ouverte.

A l'issue de cette réunion de l’Union d’Addis Abeba, l'UA avait affirmé que les procédures relatives à la Cour internationale ad hoc se conduiraient "sur la base des ressources (financières) mobilisées lors de la table ronde des bailleurs" organisée à Dakar en novembre 2010. La communauté internationale avait alors promis des contributions de 8,5 millions d’euros pour financer le procès. Ce qui n’a jamais été fait. D’où certainement le courroux de Dakar.


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