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Madagascar : sommet de tous les espoirs à Gaberone

Onze groupements politiques malgaches se retrouvent aujourd’hui à Gaborone (Botswana) pour tenter de mettre un terme à la crise.


C’est pour tenter me mettre un terme à la crise politique qui couve dans le pays depuis 2008 que l’essentiel de la classe politique malgache se déporte aujourd’hui à Gaberone, la capitale du Botswana. L’objectif de la réunion est clair : appliquer la feuille de route élaborée par le Sommet Extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) sur la crise malgache, sommet tenu à Windhoek (Namibie) le 20 mai dernier. Voilà pourquoi certains participants tels que le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) Andry Rajoelina estiment qu’au cours de la réunion de Gaborone, il ne devrait plus être question de négocier quoi que ce soit, de débattre sur tel ou tel point ou encore de remettre en question tous les acquis.

Tel n’est pas l’avis de certains autres participants, notamment ceux de la mouvance Zafy. « Si la réunion de Gaborone sera seulement pour signer la feuille de route, la mouvance Zafy ne va pas y participer » a affirmé un de ses membres. Les autres groupements politiques ont déjà manifesté leurs volontés de participer à cette réunion, notamment les mouvances des anciens présidents Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, mais aussi les sensibilités telles que AREMA, ESCOPOL, HPM, MDM, TGV, UAMAD/MONIMA, UDR-C…

La feuille de route de sortie de crise pour Madagascar a été élaborée par la SADC sur proposition des partis politique malgaches. Elle a été paraphée par les groupements et associations politiques du pays en présence des représentants diplomatiques de France, Russie, Chine, Sénégal, Afrique du Sud, Maurice, Turquie, Japon, du Conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU.

Madagascar est en crise depuis décembre 2008. Marc Ravalomanana, alors président en exercice a été contraint de s’exiler à Swaziland, puis en Afrique du sud après que les militaires ont rallié le camp de son principal opposant, Andry Rajoelina.

Plusieurs négociations en vue d’une sortie de crise ont été initiés par la communauté internationale, mais Rajoelina a décidé de mettre en en place la Quatrième République et projette d’aller vers les élections, après l' échec de ces rencontres.


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