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Dossier de la Rédaction

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Ça chauffe sur les grands axes routiers

Une campagne de contrôle et de répression des infractions routières lancée lundi sur les trois principales routes nationales par la gendarmerie.

A quelques mètres du pesage de Nomayos, un véhicule Tercel bleu nuit, avec une huitaine de passagers à bord et des bidons plein la toiture, traverse la barrière de gendarmerie disposée à ce poste de contrôle. Malgré l’interpellation d’un des gendarmes, le chauffeur choisit de poursuivre son chemin sans s’arrêter. Deux éléments enfourchent aussitôt une motocyclette et le prennent en chasse. Le contrevenant est ramené moins de dix minutes plus tard, escorté par le deux roues de la gendarmerie, sous l’œil attentif du Secrétaire d’Etat à la Défense. Tandis que le fuyard est conduit sur le côté de la route pour être verbalisé, un autre gendarme annonce à l’équipe d’interception que le radar situé à 500 mètres de là, vient de signaler un excès de vitesse. Immédiatement, la herse cloutée est déployée le long de la route pour intercepter le véhicule flashé. Il s’agit d’une voiture appartenant à une administration publique, mais le conducteur ne bénéficiera pas pour autant de clémence. Les éléments du Lieutenant colonel Gouyamssa Abdoulaye, point focal de l’opération de sécurisation routière à la gendarmerie nationale, l’amènent dans un petit baraquement aménagé non loin, et lui font passer un alcootest. Ce dernier se révèle négatif. Pour autant, le chauffeur doit régler son amende pour excès de vitesse. 25.000 F. L’homme fulmine mais paie. Derrière lui, de nombreux autres cas arrivent au fur et à mesure. Untel surpris en entrain de téléphoner au volant. Untel autre qui roulait sans ceinture de sécurité. Les amendes sont établies à la pelle. Ceux qui n’ont pas les moyens de régler sur place sont verbalisés, mais devront s’acquitter de leur amende au risque de voir le dossier transmis à la justice. Sur la route nationale n° 3 Yaoundé – Douala, c’est une bien rude journée pour les automobilistes en infraction.

Cornaqué de quelques officiers généraux et officiers du Haut commandement de la gendarmerie nationale, le Sed Jean-Baptiste Bokam a tenu lui-même à donner le coup d’envoi de cette campagne de contrôle et de répression des infractions routières, lancée depuis hier sur les trois principaux axes lourds du Cameroun. Outre la nationale n° 3, les routes Douala – Bafoussam et Yaoundé – Bafoussam sont ainsi concernées par cette « semaine routière », étalée dans un premier temps sur quatre jours. C’est d’ailleurs du côté d’Obala, sur l’axe Yaoundé – Bafia, que le Sed et sa délégation ont fait la première escale pour apprécier le dispositif mis en place. Quelques 150 éléments de la gendarmerie vont ainsi quadriller le « triangle de la mort » que constituent ces trois routes nationales, responsables à elles seules de 70% des accidents meurtriers sur nos routes. Il s’agit de dispositifs en tenailles, avec une première borne allégée mais équipée de radars, afin de « flasher » notamment les véhicules dépassant les limitations de vitesse : 60km/h pour les camions, 90 km/h pour les véhicules de transport et 110km/h pour les véhicules de tourisme, avec pour chaque catégorie, une marge de 10 km/h. La deuxième borne du dispositif étant chargée de l’interpellation, du contrôle et de la sanction des infractions détectées en amont.


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