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Dossier de la Rédaction

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Ruée sur la carte nationale d'identité à Douala

Les usagers de la capitale économique ont assiégé les postes d’identification depuis le 1er juin dernier.


Ce lundi matin, il est à peine 10h, mais déjà, le commissariat du premier arrondissement, sis à l’ancienne direction des Douanes, se retrouve assiégé. Plus de 500 jeunes, alignés, attendent patiemment d’être appelés. Ils sont partis très tôt ce matin du domicile familial, pour venir se faire établir gratuitement des cartes nationales d’identité (CNI), conformément à la mesure présidentielle. Plusieurs viennent de très loin, Logpom, Villages, Bonabéri, Pk 17, etc. Ils ont délaissé l’ensemble des 15 autres postes d’identification situés sur leur chemin pour affluer au premier arrondissement. Selon Arnaud Ngongang, qui réside à Villages, « ici, on est servi rapidement, et l’accueil est bon. » Le jeune homme est justement en train de passer l’étape de l’empreinte digitale, avant de se rendre à la photo. Et dès ce lundi soir, il pourra rentrer en possession de son récépissé de CNI.

Armelle, elle, vient de Logpom. Elle aussi a déjà traversé les autres étapes et n’attend plus que d’être filmée, pour l’établissement des photos, qui permettront de boucler son dossier. Ces usagers apprécient la mesure présidentielle qu’ils qualifient « d’aubaine pour la jeunesse. » Les hommes en tenue, eux, doivent redoubler d’ardeur à la tâche pour satisfaire cette forte demande. 7 postes d’identification ont été créés pour accueillir les usagers. Le commissaire et son adjoint se tiennent prêts pour rapidement signer les récépissés qui arrivent dans leur bureau. Depuis le 01 juin, la demande s’est fortement multipliée. « Nous sommes partis d’une moyenne de 300 dossiers par semaine, à plus de 500 par semaine. La semaine dernière, le commissaire et son adjoint ont signé 563 récépissés de CNI. Ce qui porte à plus de 3000, le nombre de récépissés signés en 5 semaines de travail », révèle Yolande Ela Ela, le chef de poste d’identification.

Cette situation ne va pas sans difficultés. « L’approvisionnement en matériel de travail doit être continu, et nous avons aussi besoin de plus de personnel pour l’identification », indique l’officier de police Adalbert Nyobe Nguionza, premier adjoint assurant l’intérim du commissaire. Il demande aussi aux usagers dont les CNI, établies en janvier et février dernier sont en souffrance au commissariat, de venir les récupérer. Certains usagers, impatients, essaient parfois de monnayer l’établissement de leur CNI. Ils sont rapidement refoulés et doivent passer par les rangs. D’autres, non au fait des pièces à fournir, sont obligés de revenir le lendemain avec lesdits documents.

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