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Dossier de la Rédaction

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La BEAC normalise le transfert d’argent

L’adoption du cadre réglementaire et du référentiel de surveillance rassemble ces 7 et 8 juin à Yaoundé, les experts et acteurs de la Cemac.


Mailo, Mobile money, Express mobile exchange, les activités des transferts de fonds, grâce à une émission de monnaie électronique se multiplient. Le concept s’étend d’autant plus qu’il limite au maximum les déplacements. Il est instantané et rapide et inclut l’usage du téléphone mobile, outil de communication à forte emprise sur les familles. Les résultats d’une étude menée par le cabinet international McKinsey démontrent que sur près de quatre milliards de personnes non bancarisées, plus d’un milliard possèdent des téléphones portables. Cependant, la vulgarisation des porte-monnaies électroniques, le « mobile banking » (banque à distance), ou autres instruments de paiements modernes échappait un peu à la réglementation. Les cadres normatifs existant ne s’adaptent plus aux facilités que drainent les Tic. Compte tenu de cet état des faits, des dérives à l’instar de l’émission de monnaie fictive peuvent survenir.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), en collaboration avec les autorités monétaires des Etats membres a entrepris d’élaborer un cadre réglementaire pour « garantir la confiance du public dans la monnaie électronique ». A l’ouverture des travaux du séminaire conclusif hier à Yaoundé, le vice gouverneur de la Beac, Tahir Hamid Nguilin, a déclaré que la monnaie électronique et de banque à distance rentrent dans la stratégie de la banque centrale qui ambitionne de porter le taux de bancarisation des 6,96% actuels à 20% d’ici cinq ans. En plus de faciliter l’accès aux services financiers minimaux à une frange importante de la population, elle compte aussi promouvoir l’usage des moyens de paiement modernes pour régler les transactions financières. Le vice gouverneur de la Beac a également expliqué que toutes les transactions relatives à l’émission de monnaie électronique se passeront désormais sous la tutelle de la Beac, qui va surveiller les flux de chaque opérateur agréé.

Le cadre normatif de cette activité est rédigé par le Beac. La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) se charge de définir et veiller à l’application du référentiel de surveillance y relatives. Ces textes intègrent notamment les contraintes liées aux dernières évolutions technologiques. Suivant les explications de Benedict Belibi, le délégué général de l’Office monétique d’Afrique centrale (Omac), il est en somme question de globaliser une activité qui sera désormais ouverte à toutes les banques et autres opérateurs intéressés, sous réserve de l’acquisition d’un agrément. Les responsables de la Beac ont déclaré que les premiers agréments seront bientôt délivrés étant donné que les activités d’émission de monnaie électronique étant déjà lancées.

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