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Dossier de la Rédaction

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135 millions d'aide publique à la communication privée pour 2011

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a invité les directeurs des entreprises de communication mardi à Yaoundé, à l’effet de revoir les modalités de répartition de l’enveloppe que le gouvernement alloue à la presse privée.

 Et cette année, elle est lourde de 135 millions de F. La rencontre, très courue, a donc permis au patron de la communication d’échanger, comme de coutume, avec ses partenaires.

Globalement, le Mincom a proposé qu’une partie de la somme allouée soit retenue par le ministère et reversée directement aux institutions universitaires pour la formation des personnels en poste dans les structures privées. Une proposition rejetée à l’unanimité par les directeurs de publications présents. « Qu’on remette aux responsables ce qui leur est alloué, quitte à chacun d’en faire l’usage qu’il juge bon », a souligné Amougou Belinga, président du groupe l’Anecdote. Et ces usages peuvent concerner la formation des journalistes, l’équipement ou encore le loyer. Certains DP ont d’ailleurs suggéré au Mincom d’être plus rigoureux sur les mécanismes de contrôle, tant en amont qu’en aval. « Du moment qu’il s’agit de fonds publics nous devons bien les gérer. Et nul ne doit oublier, que les journalistes sont « éperviables » eux aussi », a lancé l’un d’eux.

Par contre, les patrons de presse présents ont beaucoup insisté sur les critères de choix des bénéficiaires. Pour eux, les conditions doivent être clairement définies et la répartition respecter la parité francophone/anglophone. Et le Mincom s’est montré d’accord sur ces points. « Nous allons rendre les critères publics en temps opportun », a déclaré Issa Tchiroma. Pour les directeurs de publications, il serait également important d’alléger la constitution du dossier d’accès à l’aide publique à la communication privée, pour permettre au plus grand nombre d’y prétendre.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, le ministre de la Communication est revenu, pour le décrier, sur l’attitude de la presse au lendemain du dernier match des Lions Indomptables. « La presse devait, dans son rôle d’éducateur, rappeler à la jeunesse que le football reste un jeu et perdre fait partie du jeu », a martelé Issa Tchiroma, visiblement en colère face à l’exagération des faits que certains journaux se sont permis. Selon le Mincom, il y en a qui ont parlé de quatre morts après les débordements d’après match, alors qu’il n’en était rien. « On a certes découvert deux corps, mais ils n’avaient rien à voir avec ces manifestations. L’un d’eux, était d’ailleurs en état de putréfaction avancée. Les forces de l’ordre n’ont jamais utilisé d’armes à feu », a-t-il affirmé. Et de l’avis du Mincom, de tels agissements sont à déplorer au moment où les réflexions pour la mise en place d’un mécanisme d’autorégulation, en vue de la dépénalisation des délits de presse, sont en cours.


 

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