Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Plaidoyer pour le tourisme durable

Une conférence a été organisée mardi à Douala sur les opportunités et la faisabilité de ce concept au Cameroun.


Voir des femmes d’une communauté villageoise – celle d’Ako’akas dans la région du Sud Cameroun – plutôt expertes, accueillir des visiteurs dans leur village, leur servir d’accompagnatrices sur les sites touristiques (ici on dit guide paysan), leur faire découvrir les us et coutumes du village, préparer et servir avec une certaine maestria, les mets traditionnels du coin, assurer les commodités locales (toilettes, couches) dans la plus grande propreté… Ce sont des images diffusées par le magazine « Cameroun Vision », où l’on découvre le tourisme communautaire, autre facette du tourisme durable, œuvre d’une ONG dénommée Afrecam. Et pourquoi ne pas s’intéresser aussi à ces jeunes d’une ONG basée à Logbaba, opérant dans les villages de la Sanaga-Maritime, en vue de faire découvrir les villages de la région aux touristes et ainsi promouvoir la culture du coin ? C’est ça le tourisme durable. Le délégué régional du Tourisme pour le Littoral, s’essaie à une définition : « C’est un tourisme responsable, où l’on sait ce qui est à éviter, à respecter pour préserver la nature et l’environnement. Ici, il s’agit de savoir qu’il y a des choses qui sont utiles aux autres. Ce que je fais ne doit pas avoir un impact négatif sur l’environnement », explique Ethel Akame.

L’association Afrecam (Association des femmes de la réserve de Campo) a donc organisé mardi dernier à Douala, une conférence sur le thème : « Tourisme durable, quelles garanties », qui a d’ailleurs vu la présence de Marie Badougue, représentante personnelle du ministre du Tourisme. Il s’agit ici, de répondre aux besoins présents de tourisme, sans compromettre ceux des générations futures. « Le tourisme durable est un concept qui a été mis en place pour éradiquer les effets pervers du tourisme de masse : destruction de l’environnement, tourisme sexuel, etc. Ici, il s’agit d’œuvrer pour la valorisation des cultures, les échanges entres les peuple », explique Jacqueline Ondo, présidente de l’association. Pour Afrecam, mandatée par l’ONG française Coalition internationale pour un tourisme responsable, dont Jacqueline Ondo est ambassadrice au Cameroun, il est important d’effectuer la sensibilisation au travers d’activités comme cette conférence. Plusieurs associations s’investissant localement dans ce concept ont d’ailleurs exposé leur savoir-faire mardi en marge de la conférence, dans la salle de la délégation du Mintour à Bonanjo. Afrecam née en 2003, est quant à elle basée à Ebolowa dans le Sud, où des villageois(es) sont formés dans les divers domaines du tourisme responsable, qui peut leur procurer des revenus inestimables.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière