D’abord parce que, dans un souci d’évaluation, il sera utile de faire le point sur le niveau de décaissement des instruments de mise en œuvre de ce Programme pour apprécier la fiabilité des mécanismes financiers et leurs systèmes de contrôle. Ensuite parce que la plupart des financements extérieurs arrivent à échéance au courant de cette année 2011. Les questions que se posent les participants au cours de ces assises sont celles-ci : le niveau d’atteinte des déclencheurs a-t-il été atteint ? Les recommandations de la mission conjointe d’octobre 2010 ont-elles été suivies ? Et quand les réponses seront trouvées, de nouvelles orientations seront définies afin de préserver les acquis et fixer de nouveaux défis.
Déjà hier, Elvis Ngolle Ngolle, ministre des Forêts et de la Faune, a fait un premier bilan du PSFE depuis sa mise en œuvre en 1999. Avec l’appui de la communauté internationale, a-t-il indiqué, une politique de gestion durable du secteur a été élaborée et qui mise sur la conservation des ressources forestières et fauniques. Pour y parvenir, des outils de planification ont été identifiés et des instruments réglementaires et législatifs appropriés élaborés. C’est le cas de la loi portant régime financier qui permet de mieux aligner le budget sur les priorités.
Les programmes majeurs du PSFE portent sur l’aménagement des forêts et le renouvellement des ressources, la valorisation de la faune et les aires protégées, la promotion et la transformation des produits forestiers ligneux et non ligneux, etc.
Les assises d’hier se tiennent au moment où d’importants financements allemands sont annoncés, a révélé le ministre Ngolle Ngolle. Ils permettront aussi de tendre vers les objectifs définis dans ce secteur aux enjeux évidents. Le bassin forestier auquel appartient le Cameroun etant l’un des poumons du monde.
