Concernant le cas précis des enfants de la rue, auxquels s’adresse le thème de la 21e journée de l’enfant africain, l’Unicef apporte également son soutien au ministère des Affaires sociales. Une des priorités de cet organisme, selon Julie Bergeron, c’est d’aider au mieux tout enfant de la rue désireux de regagner le domicile familial. En partenariat avec le Minas et d’autres ONG locales qui supervisent ces enfants en leur proposant des formations professionnelles. « Nous avons contribué financièrement pour qu’ils puissent apprendre des métiers, et gagner leur vie de manière indépendante », affirme le chef protection de l’Unicef. Dans la rue, les enfants sont livrés à eux-mêmes et sont victimes d’abus sexuels ou de violences physiques. L’Unicef est également à leur écoute pour l’appui psychologique.
Les jeunes de la rue ne sont pas écartés des lignes de la convention internationale des droits de l’enfant mise sur pied en 1989. Toujours selon Julie Bergeron, « l’enfant de la rue a des besoins spécifiques. Il est par exemple sans extrait de naissance, pourtant il existe le droit d’avoir un certificat de naissance. Et pour mieux l’aider, il faut d’abord savoir quelles sont ces vulnérabilités spécifiques. » Un processus permettant de détecter le problème et par la suite la démarche adaptée à sa réinsertion sociale.