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Dossier de la Rédaction

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Les députés juniors révisent leur oral

Un quizz ou comment assimiler dans la détente, les droits et devoirs de l’enfant. C’est l’astuce qu’ont trouvée les animatrices de l’Unicef, venues tenir compagnie aux députés juniors mercredi à leur base, au Collège Vogt de Yaoundé. En quelques échanges, les représentants de la jeunesse ont étalé leurs connaissances sur le sujet, dans une ambiance bon enfant. Au-delà de l’aspect ludique, les députés juniors, à travers cet exercice, ont pris un peu plus conscience de l’importance du rôle de porte-voix qu’ils jouent auprès de l’Assemblée nationale. L’Unicef les suit dans cette démarche depuis 1998. « Le but c’est de voir comment nous pourrons renforcer leurs actions dans le futur, afin que ces députés juniors puissent faire comprendre les difficultés des enfants de la rue, et apporter des tentatives de solutions. Car, ils sont les messagers des enfants aussi bien au niveau législatif qu’au stade de l’application de la convention des droits de l’enfant », a expliqué Julie Bergeron, chef protection à l’Unicef Cameroun.

Concernant le cas précis des enfants de la rue, auxquels s’adresse le thème de la 21e journée de l’enfant africain, l’Unicef apporte également son soutien au ministère des Affaires sociales. Une des priorités de cet organisme, selon Julie Bergeron, c’est d’aider au mieux tout enfant de la rue désireux de regagner le domicile familial. En partenariat avec le Minas et d’autres ONG locales qui supervisent ces enfants en leur proposant des formations professionnelles. « Nous avons contribué financièrement pour qu’ils puissent apprendre des métiers, et gagner leur vie de manière indépendante », affirme le chef protection de l’Unicef. Dans la rue, les enfants sont livrés à eux-mêmes et sont victimes d’abus sexuels ou de violences physiques. L’Unicef est également à leur écoute pour l’appui psychologique.

Les jeunes de la rue ne sont pas écartés des lignes de la convention internationale des droits de l’enfant mise sur pied en 1989. Toujours selon Julie Bergeron, « l’enfant de la rue a des besoins spécifiques. Il est par exemple sans extrait de naissance, pourtant il existe le droit d’avoir un certificat de naissance. Et pour mieux l’aider, il faut d’abord savoir quelles sont ces vulnérabilités spécifiques. » Un processus permettant de détecter le problème et par la suite la démarche adaptée à sa réinsertion sociale.


 

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