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Dossier de la Rédaction

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Les donneurs de sang ne se bousculent pas dans les hôpitaux

Dans les formations sanitaires, les banques de sang ont du mal à fonctionner, à cause de la rareté des donneurs bénévoles.

Hier était la huitième édition de la journée mondiale du don de sang. Aucune manifestation officielle organisée, - le ministère de la Santé publique a prévu ça pour plus tard - mais, dans les formations sanitaires cette commémoration est dans tous les esprits, surtout dans les banques de sang. C’est que ici, du sang, manque beaucoup, faute de donneurs. « Selon la vision internationale du fonctionnement des banques de sang, le sang stocké doit essentiellement venir des donneurs bénévoles. Mais dans notre pays, les dons spontanés sont de plus en plus rares », déplore Jean Marie Ngolo, major de la banque de sang de l’Hôpital central de Yaoundé. « Il y a quelques années, nous recevions 8 à 10 donneurs bénévoles par jour. Maintenant, il peut s’écouler un mois entier sans qu’on en voit un seul passer », précise-t-il.

C’est pourquoi ce technicien principal d’analyses médicales pense qu’il serait temps d’intensifier la sensibilisation des populations en matière de don de sang. « Nous avons pour cela besoin de moyens de locomotion pour aller chercher les donneurs hors des formations hospitalières, et une sorte de motivation », lance Jean Marie Ngolo. Motivation qui se résumerait en examens gratuits comme l’électrophorèse de l’hémoglobine, outre ceux classiques au moment du don, et aux sandwichs pour remonter les donneurs. « Cela s’est fait à un moment grâce à un projet, mais ces opérations ont pris fin avec le projet », affirme le major.

Toutefois, les donneurs de famille existent, mais ne sont pas les meilleurs candidats pour constituer une banque de sang. « Ces derniers, plus nombreux, sont très souvent porteurs de maladies, ce qui annule le don », explique Jean Marie Ngolo. Pourtant, il n’y a pas que le manque du produit sanguin qui ralentit le fonctionnement des banques. Il se pose également le problème d’incompatibilité entre le groupe sanguin disponible et celui demandé. Sans oublier les problèmes de matériel et de conservation. « Il arrive qu’il y ait rupture de poche pour recueillir le sang. En plus, les coupures intempestives de courant ne sont pas pour aider à une bonne conservation », d’après le major.

Rappelons que le sang gardé dans les banques peut aider à sauver des vies en cas d’accidents de la voie publique, de certaines maladies (cancers, drépanocytose) et d’interventions chirurgicales. Et une Banque de sang bien fournie dans un hôpital, peut répondre à la demande de plusieurs autres formations environnantes et aller même au-delà des frontières nationales. L’Hôpital central de Yaoundé fournit parfois le Tchad.



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