Après Garoua et Guider où il animé une émission de sensibilisation sur la CNI et un meeting de soutien au président de la République, Issa Tchiroma Bakary a effectué un saut à Maroua pour une action similaire. A la station régionale CRTV de l’Extrême-Nord, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et non moins président national du Front pour le salut national du Cameroun (FNSC) était l’invité d’une émission spéciale consacrée à la sensibilisation des populations sur la gratuité de l’établissement de la CNI, telle que décidée le 19 mai dernier par le chef de l’Etat. En Français, en Anglais et en Fulfulde, le président national du FNSC a souligné l’importance du scrutin présidentiel qui se tient dans quelques mois dans notre pays. L’enjeu de cette consultation électorale n’est pas, martèle-t-il « la victoire du président Paul Biya, mais la participation massive des électeurs camerounais ». Issa Tchiroma Bakary a invité les populations à profiter de la mesure exceptionnelle décidée par le chef de l’Etat.
Dans une sorte de tribune d’expression directe, le Mincom a abordé toutes les préoccupations des auditeurs qui ont participé à cet échange de plus d’une heure. S’agissant des difficultés des femmes de la région à sortir des sarés pour se faire établir le sésame, le Mincom a interpellé les chefs traditionnels et les autres leaders d’opinion pour sensibiliser les chefs de familles. Au sujet des petites résistances à la mesure présidentielle, Issa Tchiroma a rappelé le numéro vert de la police, « 1500 » pour signaler toute entrave à cette décision. Une inquiétude qui sera d’ailleurs dissipée par le Gouverneur de la région. Joseph Beti Assomo a souligné que six équipes mobiles d’identification dépêchées depuis Yaoundé viennent de s’ébranler à travers les six départements de la région. Dotés de moyens logistiques adéquats, ces renforts iront partout pour établir la carte à ceux qui traînent encore les pieds.
Le président du FNSC dont le parti soutient le candidat du RDPC à la prochaine élection présidentielle a invité les populations à utiliser intelligemment les réseaux sociaux, car, prévient-il, les ennemis du Cameroun sont tapis à travers ces canaux. Le président Paul Biya sera-t-il candidat ? Sa candidature sera-t-elle conforme à la constitution ? Ces questions et bien d’autres ont fait l’objet d’un éclairage du ministre de la Communication. Pour lui, ceux qui posent ces questions veulent divertir et distraire les Camerounais. « La loi a été révisée dans un contexte bien précis et le législateur l’a fait dans un état d’esprit bien précis », a-t-il conclu.
