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Dossier de la Rédaction

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Douala veut rationaliser la distribution de son eau

Un projet pour favoriser l’amélioration de la gestion de cette ressource, a été présenté mardi.


La Communauté urbaine de Douala (Cud) veut voir plus clair dans la gestion des ressources en eaux de la ville. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de « Mise en place d’un réseau de suivi de l’état quantitatif et qualitatif de la nappe phréatique de la région de Douala ». Pour le délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè, il s’agit d’un procès crucial. « Ce projet est important car il intéresse une denrée de première nécessité qu’est l’eau. C’est paradoxal, qu’on ait les pieds dans l’eau, mais qu’on meurt de soif », déclare Fritz Ntonè Ntonè. En effet dans de nombreux pays au monde, des mesures ont été prises quant au suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau de surface et souterraine. La finalité d’une telle politique impose de mettre en place des programmes de surveillance permettant de connaître l’état des milieux et d’identifier les causes de leur perturbation et dégradation, de façon à orienter puis évaluer les actions à mettre en œuvre pour que ces milieux maintiennent ou atteignent leur bon état qualitatif et quantitatif. Ainsi, le projet présenté par le Dr Ketchemen Tandia, hydrogéologue, a été identifié en 2009 par les partenaires de la Gestion intégrée des ressources en eau (Gire). Pour la mise en œuvre du projet pour la Cud, le délégué du gouvernement a approuvé d’une part, la création d’un laboratoire d’analyse des eaux au sein de la CUD. D’autre part, le Pr Olivier Banton de l’université d’Avignon, spécialiste de la modélisation en hydrogéologie et hydro pédologie, a été invité pour aider à la définition de la stratégie de sélection des points du réseau de suivi.

« L’objectif d’un réseau est notamment de connaître l’état des lieux des ressources en eaux, d’identifier leur fonctionnement, étudier leur potentiel et leurs limites d’utilisation, d’identifier et de localiser les problèmes et leurs sources et enfin de trouver et de proposer des solutions », déclare le Pr Olivier Banton. Concernant Douala, la mise en place du réseau requis passera par la mesure des niveaux d’eau des puits ou des forages, et par l’analyse des eaux contenant des éléments polluants. Au terme d’une mission pendant laquelle il a visité des quartiers de la ville, le Pr Olivier Banton a présenté les conclusions auxquelles il a abouti pour permettre la mise en œuvre effective d’un tel réseau dont le but est de permettre à terme à la CUD d’apporter une solution dans la prévention des maladies d’origine hydrique, véritable fléau pour la santé publique dans la ville. Jusqu’ici, des études ont démontré que les quartiers les plus anciens et les plus peuplés de la ville comme Nkololoun, Ngangue, New Bell, sont ceux où la qualité de l’eau est la moins bonne, notamment à travers un fort degré de minéralisation. Pour l’heure, le projet en est à sa première phase, qui consiste en la définition de la stratégie de sélection des points du réseau.

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