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Dossier de la Rédaction

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197 cas de hernie traités à Nanga Eboko

238cas de hernie recensés par le seul Hôpital de district de Nanga-Eboko. Le chiffre n’a pas laissé indifférents les responsables du Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB). Le temps d’un week-end, le Dr Fouda, administrateur du Centre et ses collaborateurs ont délaissé leurs recherches sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida, pour se pencher sur ce problème de santé publique. En effet, enregistrer tant de cas d’une pathologie dont les gens souffrent généralement en silence, ne peut que susciter un certain intérêt.

Dans ce département, les hommes sont les plus concernés. Mais les femmes et les enfants ne sont pas pour autant épargnés. Si les enfants souffrent généralement de hernie congénitale (ils naissent avec), les adultes, quant à eux, développent la maladie avec le temps, d’où l’appellation de « hernie acquise ». Les hernies acquises sont également dites de faiblesse. « La paroi abdominale qui normalement doit être étanche, a un point de faiblesse où se crée un orifice. Les viscères abdominaux vont s’y engouffrer et former la hernie », explique le Dr Fouda, chirurgien urologue. Les types les plus courants étant la hernie inguinale chez les hommes et la hernie crurale chez les femmes. Cette situation a d’ailleurs suscité une étude dont les résultats, selon notre source, seront utilisés pour informer et sensibiliser les populations. Mais déjà, quelques raisons sont évoquées par les médecins pour expliquer la forte présence de cette pathologie dans cette partie du pays.

Parmi elles, les activités physiques rudes. « Nous sommes dans une zone rurale où les activités de tous les jours appellent beaucoup d’efforts, notamment pour les travaux champêtres. Et quand on sait que la hernie survient souvent à la suite de travaux rudes, on est en droit de mettre ce facteur en tête de liste des causes », indique le Dr Nicolas Akono Ze, directeur de l’Hôpital de district de Nanga-Eboko. A côté de ce facteur, on peut également citer la constipation, due à des habitudes alimentaires particulières, la surcharge pondérale. Mais, selon les médecins, il n’est pas exclu que d’autres parties du Cameroun soient également touchées. Peut-être même plus que la Haute-Sanaga.


 

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