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Dossier de la Rédaction

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Coton : l’or blanc du Cameroun

Cette culture de rente maintient l’équilibre économique des régions septentrionales.


La culture du coton est au cœur de l’activité des populations de Kaélé, Mora, Ngong, Djaloumi, poli, Maroua, Garoua, Guider, Lagdo. Le gouvernement investit d’importants moyens financiers pour soutenir cette activité au bénéfice des populations. On le perçoit à travers les neuf usines, deux huileries de la SODECOTON et l’ouverture des pistes rurales pour la collecte de la production. Dans les régions septentrionales, la culture du coton se déploie autour de deux principales entités. La société de développement du coton du Cameroun (Sodecoton) et la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun (CNPCC).

La Sodecoton est détenue à 59% par l’Etat du Cameroun et les partenaires privés détiennent 41% du capital. Pour les populations des régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, cette entreprise est un véritable poids lourd. L’Etat lui a laissé la charge de développer la culture cotonnière, de transformer le coton graine en fibre, huile de table raffinée et aliments du bétail et de vendre ces produits sur le marché international (coton fibre) ainsi que sur le marché national ou dans la sous-région (fibre, huile et tourteaux). L’entreprise a aussi pour mission la modernisation des exploitations agricoles familiales en zone cotonnière en partenariat avec l’organisation des producteurs. L’autre acteur de la culture du coton au Cameroun, la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun, regroupe près de 250 000 producteurs organisés en plus de 2000 GIC. Ce partenaire incontournable de la Sodecoton, joue un rôle important dans la représentation et la défense des intérêts des producteurs de coton, l’approvisionnement de ces derniers en intrants et matériels agricoles de qualité, le crédit agricole, en substitution au secteur bancaire qui ne veut courir aucun risque, lui revient. Tout comme la formation à la gestion et à la formation en techniques agricoles. L’objectif visé ici, est l’amélioration des conditions de vie des producteurs et de leurs familles.

C’est tout cet environnement que l’Etat a mis en place pour asseoir la culture du Coton et en tirer des devises. Reste que la filière a subi de plein fouet la grave crise de 2005 à 2009 entraînant une chute de production. Dans la même période, le coût des intrants a grimpé. L’Etat est ainsi intervenu en 2008 et 2009 en appui direct aux producteurs de coton. Une partie du prix des engrais a ainsi été subventionnée à hauteur de 6,8 milliards de francs CFA.

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