Nyom II, ce village situé en banlieue de la ville de Yaoundé était en fête mercredi dernier. Il a accueilli une forte délégation des services du Premier ministre, conduite par son Secrétaire général adjoint, Emmanuel Nganou Djoumessi, représentant personnel du chef du gouvernement. C’était dans le cadre de l’inauguration des travaux de construction des logements entrepris par la Mutuelle pour la propriété foncière (Muprof), un groupe d’initiative commune créée en 2000. Spécialisé dans les logements et les lotissements de terrain, ce groupe compte résorber à sa manière l’épineuse question de logement de plus en plus criant dans les métropoles camerounaises avec l’appui du gouvernement. D’ailleurs, Nyom II est un projet qui vient s’ajouter à plusieurs autres déjà réalisés, parmi lesquels les logements d’Odza, de Nkozoa et Ekoumdoum à Yaoundé et celui de PK 19 et Ndobo à Douala.
Selon le promoteur Anatole Djoko, « cette initiative est une contribution de la société civile aux multiples déploiements de l’Etat dans la lutte contre la pénurie en logement au Cameroun.» Le projet de Nyom II qui se veut une cité futuriste, est un espace de 31 hectares. Il est morcelé en 809 parcelles à partir de 160m² chacune. En plus de logements, sont également prévus un Hôpital, des écoles, des aires de commerce et de jeu. La distribution en eau potable et en électricité est déjà effective.
Comme particularité, l’exploitation des matériaux locaux pour la construction des habitations est une option prise pour amoindrir les coûts de réalisation. Le Gic bénéficie du partenariat de plusieurs institutions étatiques et privées parmi lesquelles le Minduh, le Mindaf, le Crédit foncier, et l’Habitat for humanity international Cameroon (HFHI-C) pour ne citer que ceux-là.
