En outre, leur suivi dosimétrique est partiellement ou pas du tout assuré, tel que le prescrivent les règles internationales en la matière. C’est fort de ce constat que le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation a organisé, du 15 au 16 juin à Garoua, un cours de remise à niveau à l’intention des travailleurs sous rayonnements ionisants exerçant dans les trois régions septentrionales de notre pays. Formation placée sous la houlette de l’Agence nationale de la Radioprotection (ANRP). Elle a regroupé une vingtaine de travailleurs, issus des secteurs tels que la Santé, la Recherche scientifique et de l’Innovation, des Mines et du Développement technologique, de la Mipromalo, en provenance des régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord.
Deux jours durant, les séminaristes ont été édifiés à travers des modules aussi variés et divers tels que les sources de rayonnements ionisants, les interactions des rayonnements avec la matière, les effets biologiques des rayonnements ionisants, les risques en milieu professionnel, les normes de radioprotection,…
En ouvrant les travaux de cet atelier de remise à niveau, le directeur des affaires financières de l’ANRP, Oumarou Haman Toukour, représentant le Dg de l’ANRP, a souligné que ceux-ci consacrent la mise en œuvre de la feuille de route du Minresi en ce qui concerne la radioprotection. Dans le cadre de cette mise en œuvre, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation avait, entre autres, prescrit à l’ANRP le démarrage en 2011 du suivi dosimétrique des travailleurs sous rayonnements ionisants exerçant sur toute l’étendue du territoire national. D’où l’appel du représentant du Dg de l’ANRP aux séminaristes les exhortant à tirer le maximum de connaissances des enseignements qui leur seront dispensés.
