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Bientôt une commission nationale d'enquête en Côte d'Ivoire

La création d’une commission nationale d’enquête vient d’être annoncée par le gouvernement d’Alassane Ouattara. Elle a pour mission de recenser les violations de droits de l’homme et de permettre le jugement des auteurs des crimes pendant la crise post-électorale.

Le gouvernement ivoirien souhaite juger les responsables des exactions commises pendant la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Pour cela, le régime du président Alassane Ouattara prévoit de mettre en place une commission nationale d’enquête. Cette décision a été prise en Conseil des ministres et annoncée par un communiqué du porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné mercredi.

Alassane Ouattara entend, par la mise en place d’enquêtes internes, recenser les violations des droits de l’homme qui ont eu cours ces derniers mois, et sanctionner, s’il y a lieu, les responsables de ces crimes. D’autres enquêtes sont déjà en cours. La justice ivoirienne est chargée de mettre en lumière les cas d’exactions perpétrées par les responsables de l’ancien régime, et en premier plan, Laurent Gbagbo, arrêté depuis le 11 avril et détenu dans le nord du pays, à Korhogo.

D’autre part, la Cour pénale internationale (CPI) est, elle, chargée à la demande du président Ouattara d’enquêter sur les crimes les plus graves. Mais d’après le rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU présenté mercredi, le camp Gbagbo ne serait pas le seul à avoir commis des crimes contre l’humanité. Les ONG de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch et Amnesty International notamment) vont également dans ce sens et n’hésitent plus à fustiger les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) du président Ouattara, qui continueraient à commettre des exactions. Alassane Ouattara, rappelant que justice serait faite, a reproché à ces ONG de vouloir décrédibiliser la mission de la commission d’enquête.

Entre le 28 novembre 2010 et la mi-mai 2011, la crise aurait provoqué la mort de 3 000 personnes selon le gouvernement, et la Côte d’Ivoire compterait encore 150 000 déplacés et 350 000 Ivoiriens réfugiés dans les pays voisins.

RFI/Reuters

 

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