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Dossier de la Rédaction

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De nouveaux chefs militaires à Yaoundé

Cinq responsables d’unités territoriales basées dans la capitale ont pris leur commandement lundi.

Le colonel Charles Claude Mbida, commandant du secteur militaire terrestre numéro un. Le colonel Thomas Ngomane Tisse, commandant de la Base aérienne 101. Le chef de bataillon Ngarka Ngarka, commandant le 10e Groupement des sapeurs-pompiers. Ces trois officiers, promus au sein de ces unités territoriales de la garnison de Yaoundé à la faveur des nominations du 19 août dernier, ont pris leur commandement hier, lors d’une cérémonie d’installation présidée par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Tout comme d’ailleurs le commandant du 11e bataillon d’appui, le colonel Daniel Tchounkeu, et le commandant du bataillon de commandement et de soutien numéro un, le colonel Blaise Hilaire Menye, installés un peu plus tôt par le commandant de la première région militaire interarmées, le général de division Hector Marie Tchémo. Le cérémonial de passation de commandement pour ces cinq responsables, à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, ouvrait ainsi la vague des installations dans les unités territoriales de la première région militaire interarmées, qui se poursuivra notamment à Ebolowa et Bertoua.

Dans son discours d’installation, le Mindef n’a pas manqué de rappeler aux nouveaux responsables le double contexte dans lequel intervient leur prise de fonction, avec d’un côté les forces de défense qui bénéficient déjà des retombées inédites de la célébration du Cinquantenaire des Armées à Bamenda, et de l’autre l’élection présidentielle du 9 octobre prochain où l’impératif de sécurité et de préservation du climat social incombera particulièrement à la grande muette. Fort de cela, Edgard Alain Mebe Ngo’o a rappelé les grandes lignes des missions générales dévolues à chacun de ces nouveaux responsables dans sa fonction respective, en plus de prescriptions spécifiques liées donc au contexte particulier de leurs nominations. Et dont le Mindef ne doute pas que, forts de leurs profils, ces chefs militaires sauront se montrer à la hauteur.

A 50 ans, le colonel Mbida, nouveau Comsecteur 1, est diplômé de l’Emia, promotion « 6 novembre 1982 ». L’essentiel de sa carrière a été fait à l’armée de terre, où il aura été entre autres, commandant du Groupement d’intervention à la brigade du Quartier général, commandant des 31e, 42e et 81e Bataillons d’infanterie motorisés, mais aussi commandant de groupement à la Garde présidentielle. Il était en charge du secteur militaire terrestre numéro 9 avant sa dernière nomination. Le commandant de la Base aérienne 101, pour sa part, est un officier de la promotion « rigueur et moralisation » de l’Emia, diplômé de l’école de guerre de Chine et titulaire d’un brevet de pilote, qui était chargé d’études à l’inspection technique de l’état-major de l’armée de l’air au moment de sa nomination. Le nouveau commandant du 10e groupement des sapeurs-pompiers, quant à lui, est issu de la promotion « 30e anniversaire de l’indépendance » et a gravi les échelons au sein de corps de l’armée, dont il était encore chef de service des opérations au moment de sa promotion.



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