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Dossier de la Rédaction

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Dans les coulisses du congès du RDPC

Sésame, n’ouvre pas !

Une surprise attendait les journalistes à l’entrée du palais des Congrès hier. Après le passage aux détecteurs de métaux, la présentation du badge avant l’entrée dans le hall aurait pu paraître une formalité. Erreur. Les cerbères à la porte leur ont fait savoir que ce sésame n’était pas le bon. Et qu’il ne leur ouvrirait pas ce passage. Des responsables du Rdpc appelés à la rescousse ont dû jouer du téléphone, joindre la sécurité, etc. pour trouver une solution – et permettre à ceux qui portaient des chaussures serrées de marcher vers le soulagement. Un blagueur dans la foule a lancé que le « F » (pour « fixe ») marqué sur les badges signifiait en fait « faux » ! Raison pour laquelle ce beau monde était coincé là…

Patte blanche tout le monde

Comme vous pouvez vous en douter, les hommes de médias n’étaient pas les seuls à tester les mailles du filet sécuritaire. Hauts commis de l’Etat, responsables public de quelque niveau que ce soit, anciens ministres – accueillis certes avec respect par les « portiers » –, tous devaient montrer une invitation en bonne et due forme avant de passer. Dans ce genre de situation, il ne sert à rien de bien connaître tel ou tel, de rappeler qu’on est tel « baobab » de l’administration centrale, ou le militant X, réputé pour son dynamisme au sein du parti. D’ailleurs, un ancien membre du gouvernement, plus vraiment dans la force de l’âge, a été obligé de grimper la colline du palais des Congrès à pied, sa voiture ayant été bloquée en bas pour laissez-passer oublié.

Militants de la dernière heure

Le tout n’était pas d’avoir son invitation ou son badge pour prendre part hier aux travaux du congrès. Encore fallait-il arriver sur les lieux à temps. Des congressistes l’ont appris hier à leurs dépens. Ils se sont pointés peu avant le début de l’ouverture de l’événement. Apparemment trop tard : l’entrée leur a été interdite. Les militants disposés sur l’esplanade du palais des Congrès ont donc pu voir des camarades Sg de ministère, Dg de sociétés ou encore enseignants d’université rester dehors… avec eux. Bon, ces recalés ne sont tout de même pas allés jusqu’à se frayer une place dans les groupes de danse.

Dent le doute…

Un militant en chapeau texan en a étonné certains hier, en faisant un usage régulier d’une «brosse» à dents traditionnelle. Disons, plus simplement, d’une de ces tiges en bois qui servent à se nettoyer l’émail. Entre deux mots échangés avec des interlocuteurs, le bonhomme retournait à sa tige, à son brossage, le stetson toujours vissé sur la tête. Une jeune femme s’est demandé si l’intéressé, manquant peut-être de confiance, agissait ainsi pour avoir l’haleine fraîche. A moins que ce ne fût pour avoir un sourire irrésistible… et se rapprocher de quelque jeune femme dans les moments de pause.

Dent creuse

En dehors des discours, un autre point a focalisé beaucoup d’attentions, le site de restauration. Il faut croire que de nombreux estomacs sonnaient creux : la file était bien compacte à un moment donné. Et malgré la fine pluie qui s’est invitée en ces lieux, les aspirants à la satiété sont restés stoïques sous les gouttelettes. Avec la pression à nulle autre pareille qu’elle sait souvent mettre, la famine éveille bien des « aptitudes »… Heureusement pour ces participants au congrès, quelques privés se sont organisés hier pour étoffer l’offre en matière de bouffe. Tant mieux pour la suite : un ventre-affamé aurait du mal à suivre des discours.


 

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