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Dossier de la Rédaction

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Combat, espoir, renaissance

Pugnace. Volontaire. Déterminé. Paul Biya s’est montré particulièrement offensif sur le terrain politique hier à l’ouverture du troisième congrès ordinaire du RDPC. Il a depuis toujours des convictions généreuses pour le Cameroun. Et comme l’on pouvait s’y attendre, l’homme est resté droit dans ses bottes : la rigueur et la moralisation sont demeurées des pierres angulaires de sa vision politique. De son projet de société. Celui pour lequel le peuple camerounais, dans son immense majorité, fait confiance à la formation politique qu’il dirige. Pas de raison donc de s’écarter de cette ligne, de son leitmotiv. Au contraire, il a convoqué tout ce qui doit être mis en œuvre pour préserver cette confiance. Mieux, la renforcer.

C’est, soutient avec force le chef de l’Etat, la voie pour relever les défis du présent, mais surtout, ceux du futur. Pour que le RDPC, par une force et une vitalité renouvelées, non seulement demeure la principale force politique de notre pays, mais encore qu’il s’arrime à la modernité, à l’environnement international dans un monde qui traverse des mutations en profondeur. Dans cette perspective, soutient-il, les cadres du RDPC doivent montrer l’exemple. Aussi bien dans la protection de la fortune publique, que dans la défense de la primauté de l’intérêt général. Et il prévient, solennel : personne ne devrait se sentir au-dessus des lois lorsqu’il s’agit de rendre compte de la gestion de la chose publique. Et d’interpeller ministres, députés, dirigeants des entreprises publiques…

L’on se souvient qu’il y a cinq ans, à l’ouverture du troisième congrès extraordinaire du RDPC, dans les mêmes lieux, sur un air de boutade, Paul Biya avait laissé entendre que « ceux qui se sont enrichis aux dépens de la fortune publique devront rendre gorge ». D’aucuns s’amusèrent de ces propos. On sait ce qu’il en est advenu depuis lors. Y compris surtout dans les rangs du RDPC. Aujourd’hui, son discours sur le sujet n’a pas varié d’un iota. Et se résume en ces mots simples mais lourds de signification : « la lutte contre la corruption va se poursuivre en s’intensifiant sans complaisance, sans discrimination». Ce qui traduit sa détermination à combattre un fléau qui gangrène notre pays et hypothèque les chances de réussite du combat acharné qu’il mène contre la pauvreté.

C’est une égale détermination que le promoteur du Renouveau affiche s’agissant de l’amélioration du quotidien de ses compatriotes. Il annonce des lendemains qui chantent, tant sur le terrain sensible de l’emploi, surtout celui des jeunes, que sur celui de l’habitat social et de la santé. Dans le cadre d’un pays capable de créer des richesses et résolument tourné vers la modernité. « Les grandes ambitions d’hier, assure-t-il, vont devenir les grandes réalisations ». Et de citer quelques projets structurants désormais en phase de réalisation : Lom Pangar, Nachtigal, Memve’ele, Mekin, etc. « Un immense chantier », selon sa vision. Et à très brève échéance. Avec le curseur placé sur l’émergence à l’horizon 2035.

Ce Cameroun émergent, ce pays dont nous rêvons tous, Paul Biya se dit convaincu qu’il est parfaitement accessible. A condition d’y croire, de tourner le dos à l’inertie, à l’immobilisme ; de se montrer ouverts à l’innovation et à la créativité. De ne pas tout abandonner à l’Etat qui consacre déjà le cinquième de ses ressources à la formation des jeunes. De se convaincre qu’aucun pays au monde ne dispose d’un remède-miracle face au problème de l’emploi. A ses militants suspendus à ses lèvres, le président Paul Biya a eu une exhortation sans équivoque : faire du RDPC un parti moderne et ambitieux, « un parti fort dans un Etat fort ». En réitérant son aversion pour la violence comme « moyen d’expression ou de revendication politique », ainsi que l’attachement des Camerounais à l’indépendance de leur pays et à la souveraineté du peuple dans le choix de ses gouvernants.

Au total, Paul Biya a appelé ses partisans, et au-delà tous ses concitoyens, à transcender leurs divergences et à unir leurs énergies pour consolider les acquis de ces cinquante dernières années de construction nationale. Dans la paix, l’unité et la solidarité. Afin de poursuivre sereinement l’œuvre entamée. Le Cameroun étant irréversiblement en mouvement, tous les espoirs sont permis. Ce discours de combat, de mobilisation sur fond de plaidoyer pour un retour aux valeurs fondatrices du RDPC devrait logiquement impacter les résolutions attendues ce jour au terme d’un conclave placé sous le signe de la nouvelle dynamique. D’autant que si l’élection présidentielle en vue doit mobiliser les énergies, les congressistes réunis au palais des Congrès ont le devoir de garder à l’esprit les directives antérieures de leur champion : faire du RDPC, non plus seulement « un outil politique remarquable » mais « la conscience démocratique de notre pays ».

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