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Dossier de la Rédaction

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Non au désordre

Prenant la parole hier à l’ouverture du 3e Congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le président Paul Biya a notamment relevé pour s’en féliciter que d’importants progrès ont été réalisés au Cameroun

ces dernières années en vue de l’amélioration du bien-être des populations et du progrès social. « Beaucoup de choses ont été faites, beaucoup de choses sont en train de se faire » a-t-il déclaré. Pour l’avenir, Paul Biya ajoute optimiste : «Nous entendons faire davantage en imprimant une nouvelle dynamique à la vie de la nation. »

 

Seulement, pour que les acquis soient préservés et que demain soit porteur d’espoir pour les Camerounais, il est indispensable que la paix, l’unité et la stabilité soient jalousement préservées par tous. C’est pourquoi le président Paul Biya a tenu à rappeler fermement hier afin que nul n’en ignore, que « la paix, l’unité et la stabilité sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas. » A la veille du lancement de grands projets : barrages de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin, Natchigal ; des ports en eau profonde de Kribi et Limbe ou encore du deuxième pont sur le Wouri, projets devant transformer le Cameroun en un vaste chantier ; à quelques jours du lancement de la campagne électorale, période particulièrement sensible que certains utilisent pour des combats d’arrière garde, au lieu de débattre, il était important de placer des garde-fous pour éviter d’éventuels dérapages. Des dérapages qui se sont soldés dans le passé par des assassinats, la destruction des biens publics ou des particuliers. En témoignent les tristes événements de février 2008 pour ne citer que cet exemple.

« Nous serons toujours implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d’expression ou de revendication politique », a prévenu Paul Biya. Et d’ajouter : « Je le répète, le Cameroun dispose d’un cadre légal d’expression des libertés fondamentales. » C’est le lieu de rappeler pour ceux qui l’auraient oublié, ou qui l’ignorent, qu’en décembre 1990, une session parlementaire a été consacrée aux libertés. Résultat, toutes les lois et ordonnances relatives aux libertés publiques ont été révisées dans un sens plus libéral. Certaines dispositions jugées dépassées comme l’ordonnance du 12 mars 1962 sur la répression de la subversion ont été purement et simplement abrogées ; une nouvelle législation concernant les associations, les partis politiques, les réunions et les manifestations publiques a été adoptée, un Comité national des droits de l’homme et des libertés a été créé. Les lois promulguées le 19 décembre 1990 par le chef de l’Etat constituent les fondements de notre société de liberté et de démocratie.

C’est donc avec une légitime fierté que, s’adressant à la nation le 31 décembre 1990, le président Biya avait déclaré : « Personne ne sera plus inquiété pour ses idées, ses opinions, ses convictions, tant que celles-ci ne portent atteinte ni aux lois, ni aux intérêts d’autrui.» 21 ans après, le cadre d’expression des libertés fondamentales s’est même étoffé. Aux Camerounais d’en profiter sans mettre en péril la paix, l’unité et la stabilité sans lesquelles le Cameroun ne deviendra jamais un pays émergent.

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