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Dossier de la Rédaction

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Une lutte sans merci

Comme un navigateur intrépide et déterminé qui maintient le cap contre vents et marées, le président de la République, Paul Biya, poursuit la croisade qu’il mène contre la corruption.

De fait, les prévaricateurs et autres délinquants à col blanc n’ayant pas renoncé à leur entreprise criminelle d’atteinte à la fortune publique, le chef de l’Etat ne peut pas non plus baisser la garde. Au risque de compromettre l’aboutissement d’une œuvre salutaire de redressement économique et de relance de la croissance, voire d’assainissement de la morale publique saluée et soutenue par une majorité écrasante de la population camerounaise.


Jeudi dernier, à l’ouverture du 3e congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya a balayé d’un revers de la main les commentaires et les rumeurs tendant à faire croire soit que la lutte contre la corruption s’est essoufflée soit qu’elle serait à tête chercheuse. « Sachez, mesdames, messieurs, chers camarades, que ma détermination à combattre ce fléau est totale et que la lutte contre la corruption va se poursuivre en s’intensifiant, sans complaisance, sans discrimination, indépendamment du statut social ou de l’appartenance politique des personnes incriminées. Personne ne pourra se considérer comme étant au-dessus des lois », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « les cadres du parti, les ministres, les directeurs généraux et les députés issus des rangs du RDPC doivent montrer l’exemple. ».

L’interpellation des cadres de son parti par le président Paul Biya est loin d’être fortuite. Le RDPC est le parti leader au Cameroun. Et s’il en est ainsi depuis de longues années, c’est parce que les Camerounais lui font confiance. Pour que cette formation politique garde son rang, elle doit mériter la confiance placée en elle, notamment en protégeant la fortune publique, en donnant l’exemple de rigueur et de moralisation. A la propension de certains Camerounais indélicats, militants du RDPC ou non, à l’enrichissement illicite, le président de la République a toujours opposé une fermeté implacable, et il n’est pas prêt à se décourager : « …La démocratie c’est aussi la préservation de la fortune publique. C’est pourquoi nous avons entrepris de lutter sans merci contre la corruption. Qu’on ne s’attende pas à ce que nous nous arrêtions en chemin. Nous irons jusqu’au bout, quoi qu’en disent certains », martelait encore le chef de l’Etat dans son discours à la nation, le 31 décembre 2009. Pour la bonne compréhension de tous. Une fois pour toute.

Après avoir longtemps fait appel au patriotisme, à la conscience, au sens civique de ses compatriotes ; passé le temps de la sensibilisation et des mises en garde, le président Paul Biya, garant de l’intérêt général a renforcé le dispositif de traque des fossoyeurs de la République. Avec à côté des tribunaux, la Chambre des Comptes de la Cour suprême, la Commission nationale anti-corruption (CONAC), l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), le Contrôle supérieur de l’Etat, l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), les nombreuses commissions de passation des marchés publics, les commissions ministérielles de lutte contre la corruption…

Par la multiplication des structures chargées de la lutte contre la corruption dont certaines ont vocation à éduquer la jeunesse à l’instar de la CONAC, Paul Biya veut, à terme, s’attaquer à la racine du mal. Et, ce faisant, il voudrait voir naître une société où les atteintes à la fortune publique se feront de plus en plus rares, parce que chacun des Camerounais aura fait sien les principes de bonne gouvernance.

Au total, le combat contre la corruption s’inscrit sans conteste dans la durée, dans le long terme, car les habitudes ont la peau dure. Les solidarités d’intérêts sont complexes et parfois tentaculaires, mais pas suffisamment pour faire reculer le président Paul Biya. Observateur privilégié de la scène nationale, le chef de l’Etat en est arrivé à un constat implacable : les efforts de redressement de l’économie et les sacrifices consentis par la communauté nationale ne sauraient porter des fruits si certains continuent à piller impunément le bien commun. Il est en effet intolérable, y compris pour la morale publique, qu’une minorité de concitoyens, obnubilés par les lubies et une folie de grandeurs injustifiables, s’accaparent de l’essentiel des ressources qui reviennent à la collectivité. C’est une question de justice sociale, voire de justice tout court.


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