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Dossier de la Rédaction

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La symbolique de la paix

Le chef traditionnel de Bakassi remettant un vase contenant la terre camerounaise des lieux au président Paul Biya ; un poème clamé par une militante du RDPC de Bakassi en hommage à Paul Biya, « homme de la paix ». Cette scène ne pouvait passer inaperçue dans l’acte premier de la cérémonie de clôture du troisième congrès ordinaire du RDPC. Symbolique de la rétrocession de la péninsule de Bakassi à la mère patrie, le Cameroun, dans la paix, après l’arrêt de la Cour internationale de Justice de La Haye du 10 octobre 2002 et l’accord de Greentree le 12 juin 2006, elle magnifie le président de la République comme artisan camerounais en chef de cette œuvre accomplie, réussie, acclamée par les Camerounais eux-mêmes et appréciée à travers le monde.

Cette scène rappelle une autre, organisée dans la même salle au palais des Congrès de la capitale le mardi 18 mai 2010, lors de la conférence internationale de Yaoundé dite « Africa 21 », à l’occasion des manifestations du Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun. L’on a souvenance que ce jour-là, le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, a remis « la lampe de la paix » au président Paul Biya qui l’a aussitôt allumée .En relevant que le Cameroun connaît le prix de la paix, Jean Ping citait justement comme modèle le règlement exemplaire de l’Affaire Bakassi, entre le Cameroun et le Nigéria. Ainsi, la paix est possible sans le recours à la force. Le combat pour la paix est donc de ceux qui valent la peine. Absolument.

La même conviction habilite toujours le président Paul Biya pour qui la paix, avec l’unité et la solidarité, demeure l’une des valeurs fondamentales pour préserver les acquis et nourrir l’espoir d’un Cameroun davantage meilleur. A cet égard, le président national du RDPC est toujours ferme, comme l’atteste son propos du discours d’ouverture et de politique générale à l’occasion du troisième congrès ordinaire de son parti : « la paix, l’unité et la solidarité, déclare-t-il, sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas .Nous serons toujours implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d’expression ou de revendication politique dans notre pays. » Dans le contexte politique national actuel, particulièrement marqué dès la semaine prochaine par le début officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 9 octobre prochain, ces mots sonnent comme un avertissement solennel à quiconque tenterait de troubler la paix au Cameroun. Et de rappeler, à dessein, que le Cameroun dispose d’un cadre légal d’expression des libertés fondamentales , comme pour dire qu’il n’est plus nécessaire de prendre le maquis ou d’avoir recours à la violence pour s’exprimer.

Au-delà des circonstances, tous ceux qui sont soucieux du développement économique, social et culturel de la nation, du bien-être des populations, conviennent de la nécessité de la paix comme condition indispensable. Après avoir allumé la lampe de la paix lors de la cérémonie déjà évoquée, en mai 2010, le président Paul Biya soulignait également que la promotion de la paix passe par le dialogue entre les acteurs politiques, le respect des droits de l’homme, le combat contre la misère et la faim .C’est faire observer que la paix n’est pas irréversible. Sa promotion mérite de mener ensemble un combat de tous les instants sur plusieurs fronts.

 

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