C’est un Issa Tchiroma Bakary satisfait qui a pris congé hier en début d’après-midi de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM) après la visite des ateliers où sont fabriqués les bulletins de vote et de campagne de 12 des 21 candidats à l’élection présidentielle du 9 octobre prochain. Au cours de cette étape où il était conduit par le directeur général de la SOPECAM, Marie Claire Nnana, le ministre de la Communication a fait le tour de la chaîne de fabrication du matériel électoral. De l’impression, à l’empaquetage, en passant par le façonnage, le porte-parole du gouvernement a posé quelques questions au passage et lancé quelques boutades aux ouvriers à l’œuvre. Nonobstant le bruit assourdissant des machines. Question de s’assurer que tout va pour le mieux en ces lieux. Ici, près de 250 personnes réparties en trois équipes travaillant huit heures chacune ont été mobilisées. Tandis que trois grandes presses à feuilles, une rotative, deux compteuses à feuilles et un massicot géants vrombissent sans discontinuer.
La séance de travail qui s’est tenue peu après avec les responsables de la SOPECAM a permis à Issa Tchiroma Bakary d’être rassuré quant au respect des délais de fabrication dudit matériel. «J’avais quelques doutes et appréhensions, mais après avoir eu des entretiens avec les différents responsables et visité les ateliers, il m’est permis de dire que les délais seront respectés», a-t-il déclaré à la presse.
Du côté de la Société de presse et d’éditions du Cameroun, l’on a pris le taureau par les cornes pour remplir le cahier de charges avec ELECAM. «Nous avons mis en place une organisation susceptible de tenir les délais qui nous ont été prescrits. Nous sommes mobilisés et engagés. Cela nécessite quelques sacrifices humains et matériels. Je peux vous certifier que les objectifs seront atteints», lancera Marie Claire Nnana. Quelques heures auparavant, le MINCOM était l’hôte de l’Imprimerie nationale, autre structure impliquée dans la fabrication du matériel électoral.
