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Dossier de la Rédaction

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Les enjeux de la candidature palestinienne à l'ONU

Les pays membres divisés sur le sort à réserver à la demande d’adhésion de la Palestine, avant son départ.

 
De toute évidence, la 66e session de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est ouverte hier à New York ne sera pas de tout repos pour les diplomates israéliens et palestiniens. Dès aujourd’hui, et ce jusqu’au 27 septembre prochain, les chefs d’Etat ou de gouvernement vont à tour de rôle prendre la parole à l’Assemblée générale pour exprimer leurs points de vue sur les grands dossiers de l’heure. Après-demain vendredi, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas compte présenter solennellement au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, la demande d’adhésion d’un État de Palestine afin qu’elle soit soumise au Conseil de sécurité.

Cette demande n’a aucune chance d’aboutir: les États-Unis ont déjà fait savoir qu’ils opposerait à la demande palestinienne le veto dont ils disposent au sein du Conseil de sécurité. Il est donc clair que la Palestine ne pourra pas accéder au statut d’État membre. C’est alors que les Palestiniens vont enclencher le Plan B: une demande à l’Assemblée générale de l’ONU – dont la majorité des deux tiers des 193 pays leur serait déjà acquise – pour obtenir, à l’égal du Vatican, le statut "d'État observateur".

 

En réalité, estiment certains spécialistes des questions onusiennes, ce qui est important dans ce débat, c’est le mot « Etat ». La Palestine n’étant pour l’instant considérée que comme « une entité » selon les termes en vigueur à l’ONU. En accédant donc au statut d’ « Etat observateur », estime un diplomate en service au ministère des Relations extérieures, la Palestine va gagner de nouvelles prérogatives dont le moindre n’est pas l’accès à …la Cour pénale internationale (CPI). On comprend donc désormais le grand enjeu diplomatique qui sous-tend la démarche palestinienne. Selon de nombreux observateurs « la reconnaissance de la Palestine changera la nature du conflit israélo-palestinien qui, d’office deviendra international : il opposera désormais deux Etats. Ce qui rendra plus difficile le fait pour le gouvernement israélien de le réduire à une lutte contre le terrorisme. »

 

En cas de la proclamation d'un Etat palestinien, la Cour pénale internationale (CPI) pourra désormais s'estimer compétente pour poursuivre les présumés crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans le cadre du conflit israélo-palestinien depuis 2002. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se trouve déjà à New York pour «dire la vérité» sur les négociations avec les Palestiniens et contrer « ces tentatives de délégitimer » Israël.

 


 

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