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Dossier de la Rédaction

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Election : chacun son rôle

Irrésistiblement, progressivement et sûrement, le Cameroun avance sur la voie de la démocratisation. Le scrutin présidentiel du 9 octobre prochain s’annonce comme l’occasion idéale d’apprécier les acquis et les avancées de la culture démocratique dans notre pays. Cette échéance électorale capitale intervient dans un contexte doublement significatif. Au plan politique tout comme au plan socio-économique, des perspectives prometteuses s’ouvrent pour le Cameroun. Au plan politique, l’entrée dans l’ère des droits et libertés, marquée par le retour au multipartisme, a favorisé une démocratisation sans cesse consolidée, et que sous-tendent une paix et une stabilité dont ce pays a tout lieu de s’enorgueillir. Grâce à quoi le Cameroun a pu surmonter les affres d’une crise économique de deux décennies et retrouver les chemins de la croissance, ce qui l’autorise à envisager avec optimisme de devenir un pays émergent à l’horizon 2035. C’est dans ce contexte que les Camerounais s’apprêtent à aller aux urnes dimanche 9 octobre 2011 pour choisir le président de la République qui aura à charge de conduire la mise en œuvre du grand dessein qui attend leur pays.

L’entrée en scène hier du Conseil constitutionnel confirme que le processus électoral démocratique se met en place conformément aux attentes de toutes les parties prenantes. Elections Cameroon, l’organe indépendant désormais chargé de la gestion de l’ensemble des opérations électorales a jusqu’ici accompli ses missions imparties par la loi. Après les inscriptions sur les listes électorales, l’heure est à la préparation matérielle du déroulement du scrutin présidentiel. Le ministère en charge de l’Administration territoriale a pour sa part confirmé son engagement à accompagner le déploiement d’ELECAM à travers le territoire national comme le prévoit la loi. Après que le président de la République a convoqué le corps électoral en temps utile, et que les déclarations de candidature ont été déposées, ELECAM, conformément à ses attributions, en a retenu 21 et rejeté 30. 18 candidats recalés ayant introduit des recours auprès de la Cour suprême agissant comme Conseil constitutionnel, la haute juridiction disposait d’un délai de dix jours, c’est-à-dire jusqu’aujourd’hui, pour vider le contentieux préélectoral.

Des considérations qui précèdent, il ressort que la place centrale et le rôle du Conseil constitutionnel sont reconnus et admis par toutes les parties prenantes au processus électoral. La loi N° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972 stipule notamment que le Conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection présidentielle. La loi fondamentale dispose au demeurant que « les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives, militaires et juridictionnelles ainsi qu’à toute personne physique ou morale ». Toutes choses qui doivent rassurer les différents acteurs du processus électoral camerounais, et en particulier les premiers concernés que sont les candidats à la magistrature suprême. Ceux-ci, ainsi du reste que les partis politiques qui les soutiennent et leurs électorats potentiels, ont d’autant plus intérêt à se conformer aux règles du jeu que le Conseil constitutionnel tient le rôle d’arbitre. Pour autant que chacun des acteurs du processus électoral jouera son rôle comme il se doit, l’élection présidentielle en vue tiendra toutes ses promesses.

 

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