Dans son discours d'ouverture de cette Assemblée générale annuelle des Nations unies, M. Ban Ki Moon a promis que les Nations unies s'efforceront "sans relâche de faire avancer le processus de paix israélo-palestinien. "Au Proche-Orient, nous devons sortir de l'impasse", a lancé le chef de l'ONU aux chefs d'Etat et de gouvernement présents, parmi lesquels les présidents américain Barack Obama et palestinien Mahmoud Abbas. "Nous sommes d'accord depuis longtemps sur le fait que les Palestiniens méritent d'avoir un Etat. Israël a besoin de sécurité. Tous les deux veulent la paix", a-t-il ajouté. "Nous promettons de déployer des efforts sans relâche pour aider à parvenir à cette paix grâce à un accord négocié", a conclu M. Ban Ki Moon.
Voici une semaine que M. Abbas a annoncé son intention de demander l'admission à l'ONU d'un Etat de Palestine après son discours prévu demain vendredi devant l'Assemblée générale. Israël est vigoureusement opposé à cette démarche et son plus proche allié, les Etats-Unis, a promis d'y opposer son veto au Conseil de sécurité. Israël et les Etats-Unis affirment que la création d'un Etat palestinien ne peut résulter que de négociations directes entre les deux parties. Pour les dizaines de milliers de Palestiniens qui ont manifesté hier mercredi dans une ambiance festive dans les villes autonomes de Cisjordanie, il ne fait pas de doute que la demande d'admission d'un État de Palestine à l'ONU va aboutir. Pour éviter un embrasement de toute la région, les principales puissances sont engagées depuis plusieurs jours dans une intense activité diplomatique qui, pour l’heure, tarde à porter des fruits.
