Les consultations électorales sont souvent entachées de suspicion, entraînant un mauvais jugement de la gestion des élections et la contestation des résultats, surtout en Afrique. Une situation qui peut créer des tensions et causer des violences, préjudiciables à la paix sociale et la stabilité des institutions. C’est dans ce contexte qu’Elections Cameroon (Elecam), s’est réuni avec tous les autres acteurs du processus électoral pour arrêter un ensemble de règles contraignantes à respecter par tous, avant, pendant et après le scrutin, pour assurer des élections libres et transparentes. Le tout contenu dans le code de bonne conduite.
Mis en chantier en septembre 2010, à l’issue de la première concertation nationale entre Elecam et les autres acteurs du processus électoral, le code de bonne conduite vient ainsi renforcer les lois électorales déjà existantes. Il prend en compte les codes utilisés à travers le monde, les lois régissant les élections au Cameroun et les réalités propres au pays.
Dans ce document, on retrouve donc, de manière distincte, des règles à observer durant les périodes préélectorale, électorale et postélectorale. Et les acteurs du processus contraints à ce code, mais agissant en toute liberté et responsabilité, sont évidemment Elecam, l’administration, la justice, les partis politiques légalisés, les candidats aux élections, les organisations de la société civile. Les médias de service public et privé, chargés de relayer toutes les informations relatives à ces échéances, sont également concernés. Avec un seul objectif commun, garantir le bon déroulement de l’ensemble du processus électoral.
