La promotion de ce nouveau concept est au centre d’un atelier organisé par l’USAID. Il s’est ouvert hier à Yaoundé, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Monique Ouli Ndongo, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Robert P. Jackson. « Nous estimons que la lutte contre toutes les maladies qui affectent les êtres humains ou les animaux est une lutte commune. Les maladies ne respectent pas les frontières, c’est pourquoi notre investissement ici est un investissement dans la santé mondiale », explique l’ambassadeur. Pour le Cameroun, la nécessité de s’approprier cette nouvelle approche est urgente. « Nous avons un intérêt particulier à nous protéger. Au Minepia, nous avons mis sur pied un comité en charge du contrôle de ces zoonoses émergentes et re-émergentes », déclare Monique Ouli Ndongo. L’atelier qui prend fin aujourd’hui a pour but de renforcer les capacités des acteurs sur le nouveau concept, question qu’ils puissent l’adapter au contexte camerounais, en tenant compte des priorités du pays et des orientations du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi.