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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun expérimente une nouvelle approche pour la santé animale

La grippe aviaire, la peste porcine et bovine, la rage, la peste des petits ruminants, sont autant de maladies animales qui sont transmises à l’Homme. Dans le jargon scientifique, elles sont qualifiées de maladies zoonotiques. Dans la région du Bassin du Congo, elles se développent rapidement en raison de l’exploitation forestière, de la déforestation qui débouche sur la délocalisation des vecteurs. Le Cameroun qui fait partie de cette région forestière, n’est pas à l’abri (trois cas de rage détectés en 2010 et trois foyers de grippe aviaire H5N1 en 2006). Raison pour laquelle des stratégies sont mises sur pied pour prévenir tout danger. Le pays bénéficie dans cette lutte de l’appui des Etats-Unis. L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), à travers son programme global Menaces des pandémies émergentes, présenté officiellement en avril dernier, a mis sur pied l’approche « Une Santé ». C’est une approche qui prend en compte tous les aspects (épidémiologique, environnemental, économique, social) dans la prévention et la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et re-émergentes.

La promotion de ce nouveau concept est au centre d’un atelier organisé par l’USAID. Il s’est ouvert hier à Yaoundé, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Monique Ouli Ndongo, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Robert P. Jackson. « Nous estimons que la lutte contre toutes les maladies qui affectent les êtres humains ou les animaux est une lutte commune. Les maladies ne respectent pas les frontières, c’est pourquoi notre investissement ici est un investissement dans la santé mondiale », explique l’ambassadeur. Pour le Cameroun, la nécessité de s’approprier cette nouvelle approche est urgente. « Nous avons un intérêt particulier à nous protéger. Au Minepia, nous avons mis sur pied un comité en charge du contrôle de ces zoonoses émergentes et re-émergentes », déclare Monique Ouli Ndongo. L’atelier qui prend fin aujourd’hui a pour but de renforcer les capacités des acteurs sur le nouveau concept, question qu’ils puissent l’adapter au contexte camerounais, en tenant compte des priorités du pays et des orientations du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi.



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