Qui sont-ils? Que promettent-ils?
Marcus LONTOUO
Le candidat du Congrès national camerounais rêve d’une société plus équitable.
« Je propose le blocage des prix de 50 produits et médicaments de première nécessité ainsi que le blocage du prix de l’électricité, la gratuité de l’eau pour maîtriser et stabiliser le pouvoir d’achat des Camerounais », dixit Marcus Lontouo, candidat à la présidentielle du 9 octobre prochain, au nom du Congrès national camerounais (CNC). Et ce n’est qu’un pan du programme socialiste de ce candidat qui tente sa chance dans cette course vers la magistrature suprême pour la première fois. Sa candidature ayant été invalidée en 2004. Et pour cette première, Marcus Lontouo veut convaincre ses 3000 partisans régulièrement inscrits dans les fichiers du CNC, et les autres Camerounais, que « Tout deviendra possible », grâce à son idéal réformiste. Les principaux objectifs du candidat Lontouo : mobiliser la nation pour refonder la République et légitimer l’Etat de droit, réconcilier les Camerounais sur la base d’un réarmement moral, générer les conditions favorables et humaines pour la relance de l’économie en assurant un bien-être social pour tous. Mais aussi organiser les élections générales après avoir adopté une constitution consensuelle et consolidé la présence digne du Cameroun en Afrique et dans le monde. Donc, de l’avis de Marcus Lontouo, la démarche du CNC ne se limite pas uniquement à faire partir Paul Biya du pouvoir, mais « s’intéresse davantage à la manière dont le pays doit se transformer après lui ».
Né le 18 mars 1967 à Babadjou dans le département des Bamboutos, région de l’Ouest, Marcus Lontouo, titulaire d’un diplôme d’études supérieures en ingénierie industrielle est le président du Congrès national camerounais depuis 2005. Il est marié et père de six enfants. Pour cette campagne, Marcus Lontouo aura quatre quartiers généraux répartis à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Garoua. Son grand meeting de lancement de campagne est prévu le mardi 27 septembre au siège de son parti à Yaoundé.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM