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Dossier de la Rédaction

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Les 23 candidats à l'élection présidentielle 2011

Index de l'article
Les 23 candidats à l'élection présidentielle 2011
PAUL BIYA
Ni John FRU Ndi
Nyamndi George DOBGIMA
Hubert KAMGANG
Garga Haman Adji
Anicet Ekane
Daniel Soh Fone
Isaac Feuzeu
Esther Dang
Olivier Bilé
Edith Kah Walla
Bernard Muna
Ayah Paul Abine
Victorien Hameni Bieleu
Adamou NDAM NJOYA
Toutes les pages

Qui sont-ils? Que promettent-ils?

Marcus LONTOUO

Le candidat du Congrès national camerounais rêve d’une société plus équitable.

« Je propose le blocage des prix de 50 produits et médicaments de première nécessité ainsi que le blocage du prix de l’électricité, la gratuité de l’eau pour maîtriser et stabiliser le pouvoir d’achat des Camerounais », dixit Marcus Lontouo, candidat à la présidentielle du 9 octobre prochain, au nom du Congrès national camerounais (CNC). Et ce n’est qu’un pan du programme socialiste de ce candidat qui tente sa chance dans cette course vers la magistrature suprême pour la première fois. Sa candidature ayant été invalidée en 2004. Et pour cette première, Marcus Lontouo veut convaincre ses 3000 partisans régulièrement inscrits dans les fichiers du CNC, et les autres Camerounais, que « Tout deviendra possible », grâce à son idéal réformiste. Les principaux objectifs du candidat Lontouo : mobiliser la nation pour refonder la République et légitimer l’Etat de droit, réconcilier les Camerounais sur la base d’un réarmement moral, générer les conditions favorables et humaines pour la relance de l’économie en assurant un bien-être social pour tous. Mais aussi organiser les élections générales après avoir adopté une constitution consensuelle et consolidé la présence digne du Cameroun en Afrique et dans le monde. Donc, de l’avis de Marcus Lontouo, la démarche du CNC ne se limite pas uniquement à faire partir Paul Biya du pouvoir, mais « s’intéresse davantage à la manière dont le pays doit se transformer après lui ».

Né le 18 mars 1967 à Babadjou dans le département des Bamboutos, région de l’Ouest, Marcus Lontouo, titulaire d’un diplôme d’études supérieures en ingénierie industrielle est le président du Congrès national camerounais depuis 2005. Il est marié et père de six enfants. Pour cette campagne, Marcus Lontouo aura quatre quartiers généraux répartis à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Garoua. Son grand meeting de lancement de campagne est prévu le mardi 27 septembre au siège de son parti à Yaoundé.

Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM


PAUL BIYA

Le président sortant a récemment promis de transformer le pays en un immense chantier dès janvier.

Le style de Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’a rien à voir avec l’invective ou l’exubérance. Mais le président sortant sait généralement trouver les mots et les formules pour répondre à ses virulents pourfendeurs. Fort de sa longue expérience à la tête de l’Etat camerounais, le voilà qui revient en course. Cette fois, il sera seul face à 22 concurrents. Mais il en faut plus pour ébranler la sérénité du promoteur des Grandes ambitions.

En 2004, c’est ce programme qui avait remporté les suffrages des Camerounais. Et sept ans plus tard, Paul Biya s’apprête visiblement à proposer à ses électeurs, une nette évolution, tout en restant dans la même perspective. Celle d’un Cameroun émergent à l’horizon 2035. Il a en tout cas annoncé la couleur il y a une semaine lors du 3è congrès ordinaire de son parti. Après les ambitions, le temps est venu d’ouvrir le chantier Cameroun. Après le temps des études et de la recherche des financements, le candidat du RDPC est prêt pour le temps des « Grandes réalisations ». Evolution logique qui devrait permettre de palper « dès le mois de janvier 2012 », les choses concrètes.

Ainsi se présente le candidat Paul Biya à la veille de la campagne électorale. Ce week-end, on en saura sans doute plus sur sa profession de foi et le ton de sa campagne. Mais le signal est donné. Et le candidat sait pouvoir compter sur la forte implantation du RDPC. Mais aussi sur sa haute connaissance de la gestion de l’Etat. Avec les acquis de taille généralement rattachés à sa présence à la magistrature suprême depuis 1982. Par ces temps de troubles en Afrique, la paix et la stabilité que savoure le Cameroun n’ont jamais été aussi précieux. Ils constituent en tout cas le socle pour continuer à construire la démocratie « apaisée » et créer la prospérité économique. Toutes choses qui garantissent la paix et la justice sociale.

Entré en 1962 après ses études en Droit et science politique en France, Paul Biya est arrivé dans la haute administration par la grande porte : chargé de mission à la présidence de la République. En 20 ans, le natif de Mvomeka’a gravit ensuite les marches à la vitesse d’un météore, jusqu’au fauteuil présidentiel qu’il n’a plus quitté. Sur son site Internet, on peut lire en grand titre : « Le Cameroun en marche ». L’option est donc claire : poursuivre la dynamique.

Yves ATANGA


Ni John FRU Ndi

He is the torchbearer of the SDF in the October 9 poll.

Ni John Fru Ndi, the 70-year-old candidate of the Social Democratic Front (SDF) for the October 9, 2011 presidential election, is credited for founding the party in 1990 before becoming its National Chairman at its 1st Ordinary National Convention in May 1992. The leader of the nation’s leading opposition party made a strong showing against incumbent President Paul Biya in the October 1992 presidential election, losing with 36% of the vote. Along with other opposition parties, his SDF party boycotted the October 1997 presidential election but Fru Ndi went on to be re-elected as SDF Chairman at the party’s 5th Convention in April, 1999. He re-surfaced as the SDF candidate for the October 2004 presidential election and emerged second after President Biya.
Born in Baba II, Santa Sub –division in Mezam Division of North West Region to Mama Angob Susana and Pa Ndi Joseph, both of blessed memory. Ni John Fru Ndi is also remembered for his role in the ruling CPDM party when he lost to a another CPDM list in the Mezam Central Constituency during the single party 1988 parliamentary election. He also takes credit as a former President of the PWD Bamenda soccer side, a great farmer and product of the then Baforchu Basel Mission School and the Santa Native Authority before going to the Lagos City College, Nigeria in 1957. Back in Cameron in 1966, he later ran a bookshop in Bamenda where he mixes as the people’s man, a traditionalist and faithful Christian of the Musang congregation of the Presbyterian Church in Cameroon. Family sources say he earned the title “Ni” or better still, “the one who commands respect,” at birth.
CHOVES LOH


Nyamndi George DOBGIMA

He is candidate of the Social Liberal Congress (SLC).

Sixty-one-year old Nyamndi George Dobgima (PhD) is a university lecturer who hails from Bali Nyonga in the Mezam Division of North West Region. He submitted his candidature for the October 9, 2011 presidential elections in the Buea regional office of Elections Cameroon at 12:30 pm on Saturday 3 September as second candidate on the register.
Holder of a Doctor of Philosophy, PhD degree in Literature from Lausanne, Switzerland, Professor Nyamndi has been teaching in the University of Buea since 1993. Married and a father of many, Professor Nyamndi is the candidate of the Social Liberal Congress (SLC), legalised in June 2000, with headquarters in Buea. In 2004, he ran as presidential candidate and lost; although he considers it as being “A first and unique opportunity for me to strike a perfect acquaintance with the Cameroonian people.” He goes further to say that the past seven years have been time for him to mature.
Nyamndi is the current Vice Dean of Studies and Students Affairs in the Faculty of Arts, University of Buea. He sees the up-coming election as an opportunity for Cameroonians to place themselves in the path of sustainable development. This is why his campaign slogan is “Good governance as a salutary way forward.” To him, arguments about so many candidates are irrelevant as “The best candidate will always emerge from this multitude.”
Nkeze MBONWOH


Hubert KAMGANG

Les Etats-unis d’Afrique restent une priorité pour cet habitué de l’élection présidentielle.

Déjà candidat à l’élection présidentielle deux fois (1997 et 2004), Hubert Kamgang, président de l’Union des populations africaines (UPA), est encore sur les starting-blocks de la course du 9 octobre prochain. Et comme pour les échéances précédentes, son projet est globalement le même. Sortir le Cameroun de la zone franc et créer les Etats-Unis d’Afrique, où chaque pays actuel deviendrait un Etat dirigé par un gouverneur. Les deux premières fois, ça n’a pas marché. Mais n’empêche, l’homme pense que le message passe. Quelle nouveauté en 2011 : « Après les deux premières tentatives, je reviens avec un programme plus précis. Je vais axer ma campagne sur la libération du Cameroun, qui 51 ans après, ne peut pas continuer à être une néo colonie de la France. Il faut la levée effective et définitive de la tutelle. Je demande que les Camerounais n’aient pas peur de me donner le pouvoir pour que je libère leur pays. Je sais que beaucoup ne sont pas contents que la France domine leur pays. Le deuxième volet de mon programme est la construction des Etats-Unis d’Afrique. »
Ces idées, Hubert Kamgang les développe d’ailleurs dans ses deux ouvrages, publiés en 1993 et en 2000. Certainement aidé par son background d’ingénieur statisticien économiste et l’expérience acquise dans les différents postes qu’il a occupés à l’Union douanière et économique d’Afrique centrale et au ministère camerounais de l’Economie et des Finances notamment.
C’est après une retraite anticipée en 1995 que ce père de neuf enfants se lance résolument dans la politique. Outre la politique Hubert Kamgang, du haut de ses 67 ans, s’occupe de la formation de ses concitoyens via le Mouvement Tchungang Pouémi pour l’éducation populaire en matière monétaire et économique (MTP) qu’il coordonne.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM


Garga Haman Adji

Le président de l’ADD entend faire de la lutte contre la corruption, l’une de ses préoccupations.

Si l’on excepte le président sortant et candidat du RDPC, Paul Biya, on peut affirmer que Garga Haman Adji, le candidat de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) sera à coup sûr, l’un des principaux animateurs de la campagne électorale qui débute dans moins de 48 heures dans le cadre de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011. Tant les Camerounais ont fini par se familiariser avec sa silhouette, et le combat qu’il n’a eu de cesse de mener dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Ancien ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, un poste qu’il a quitté en démissionnant du gouvernement à la veille de la présidentielle de 1992. Surnommé le « pêcheur de baleines » pour sa propension à vouloir faire interpeller certains hauts cadres de l’administration soupçonnés d’avoir pris des libertés avec des fonds publics, Garga Haman Adji, âgé aujourd’hui de 67 ans, est un administrateur civil principal de classe exceptionnelle retraité.
Celui qui a fait de la lutte contre la corruption son leitmotiv, est l’auteur de « Ainsi pourrait devenir notre pays », un livre programme dans lequel il expose sa vision du Cameroun. Un programme qui tient en la gratuité de l’éducation, la gratuité des soins d’urgence, des soins de santé primaires et contre les grandes épidémies telles que le choléra et autres. Sur le plan institutionnel, outre celles déjà établies, Garga Haman Adji propose la création d’autres institutions à l’instar du Conseil d’Etat qui devrait « veiller au fonctionnement harmonieux des trois pouvoirs. Sur le plan économique, il a fait sien l’adage « Tu mangeras le pain à la sueur de ton front », qui est selon lui une invite à plus d’efforts. Des efforts que Garga Haman Adji voudrait voir orienter vers la création des emplois pour les jeunes. Dans les colonnes de CT le 12 septembre 2011 laissait croire que son heure est arrivée : «L’échéance de 2011, c’est celle-là qui m’attendait pour être élu à la présidence de la République. A condition de faire mieux que les 140 372 voix de sa première participation en 2004, soit en valeur relative, 3,73% des suffrages exprimés.

Jean Francis BELIBI


Anicet Ekane

A travers le Transipec, le programme politique du Manidem, Anicet Ekane veut une rupture au sommet de l’Etat et dans les habitudes du peuple.

Repêché par la Cour suprême mardi dernier à Yaoundé, Anicet Ekane peut désormais se consacrer à la campagne proprement dite pour l’élection du 9 octobre prochain. Le natif d’Akwa, âgé de 60 ans, dispose pour cela du « Programme politique, économique, culturel et social du Manidem pour le Cameroun de demain » dénommé le Transipec (Transitional political economical and cultural program). Ce programme s’articule autour de la consolidation des acquis démocratiques du peuple camerounais, la promotion de l’unité et de la souveraineté nationales, la promotion d’une économie cohérente, performante, au service de la nation et de la sous-région, et enfin, l’élévation du niveau de vie des classes populaires et moyennes.
Il pourra s’appuyer sur sa longue expérience accumulée au fil des années dans la sphère politique. Après des études primaires et secondaires, Anicet Georges Ekane va poursuivre des études en économie en France. Dès qu’il débarque à Lille, il est immédiatement immergé dans le sillage de l’Union nationale des étudiants camerounais (UNEC), syndicat très actif dans la communauté camerounaise du nord de France. C’est le début de sa carrière de militant politique. Une carrière confortée plus tôt, lorsqu’en classe de Terminale, il avait assisté en 1971 à Bafoussam à l’exécution par fusillade d’Ernest Ouandié, dirigeant historique de l’UPC.
En 1975, il adhère à l’UPC qu’il quittera en 1995 pour créer le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem). La campagne du Manidem sera lancée ce samedi, en principe, à Boumnyebel, dans le département du Nyong-Ekellé, région du Centre.

Eric Vincent FOMO


Daniel Soh Fone

Le candidat du PSU brigue pour la première fois, la magistrature suprême.

Le 31 août dernier, le bureau politique du Parti socialiste unifié (PSU) a siégé et désigné le natif de Bamougoum, dans le département de la Mifi, région de l’Ouest, comme candidat du parti à l’élection présidentielle. Agé de 54 ans, Daniel Soh Fone tente sa première expérience à la présidentielle.
Les grandes lignes du programme du PSU s’énoncent en quelques points. « Nous souhaitons faire des remises d’impôts sur 10 ans aux Camerounais de la diaspora afin qu’ils viennent investir au pays. La diaspora peut mobiliser plus de 100 milliards de Fcfa au profit du pays. » Au niveau de l’éducation, le PSU entend ré-instituer les bourses scolaires et supprimer les droits universitaires. Dans l’agriculture, Daniel Soh Fone veut effectuer une réforme agraire. « Aux USA, moins de 200 000 agriculteurs nourrissent près de 300 millions de personnes. Au Cameroun, nous avons trois millions d’agriculteurs qui ne parviennent même pas à se nourrir. Il faut mécaniser l’agriculture et donner des espaces à ceux qui veulent s’y lancer. ».
Le comptable de formation lance un appel aux autres candidats afin qu’ils s’asseyent autour d’une table pour désigner une candidature unique de l’opposition qui affrontera le président sortant Paul Biya le 9 octobre prochain. « Nous devons nous mettre ensemble pour un gouvernement d’union nationale et faire rêver à nouveau les Camerounais. »

Eric Vincent FOMO



Isaac Feuzeu

Presidential flagbearer of the ‘Movement for the Emergence and Reawakening of Citizens’ (MERCI).

The Movement for the Emergence and Reawakening of Citizens (MERCI) party is not actually a new name in Cameroon’s political landscape. It has toiled on for ten years, though its report card may not read satisfactory given that it neither controls a council nor has representation at the National Assembly.
But party Chairman, Isaac Feuzeu believes that those ten years are enough to leave an impact on the lives of Cameroonians. The upcoming October 9 presidential poll, he says, offers MERCI the opportunity to come out of its past political limbo.
The party, although little known, is promising to unseat giants when the whistle is blown for the end of the race to the Etoudi Unity Palace after the Sunday October 9 poll. This hope is built on Mr Feuzeu’s governance programme for the country. The MERCI presidential torchbearer holds that the current unlimited seven-year presidential mandate is too vast for any meaningful development.
“MERCI hopes to reduce the mandate to five years, renewable twice,” Mr Feuzeu told prying journalists in Yaounde Monday September 19 during a news briefing. His party also hopes to establish what he says will be veritable partnerships with international organisations. “When we take over power, international organisations will partner with us and not decide what we do.” He also seems to have found a magic wand for the dreaded unemployment situation that currently stares the country and its citizens in the face. “We shall work to create 500,000 jobs annually, meaning 2.5 million jobs in five years,” he pledged.
The promises may sound too good to be true, but like any other politician who drafts people-friendly manifestos to lure voters, Isaac Feuzeu hopes to play his cards well to be given the country’s top job when electors decide on October 9.

Godlove BAINKONG



Esther Dang

L'économie sera au centre des préoccupations de la candidate du BRIC. sommet de l’Etat et dans les habitudes du peuple.

Pour sa première participation à une élection présidentielle, la transfuge du RDPC s’alignera sous les couleurs du Bloc pour la reconstruction et l’indépendance économique du Cameroun (BRIC). Celle qui se présente comme une spécialiste de l’économie, de la finance et de la gestion stratégique des entreprises tant publiques que privées est bien connue des milieux économiques pour y avoir occupé de nombreuses responsabilités : Fondée de pouvoir stagiaire puis fondée de pouvoir titulaire à la Société nationale d’investissement, elle gravira tous les échelons dans cette entreprises d’Etat, jusqu’au poste de directeur général qu’elle occupe dès le 21 septembre 1990, non sans avoir été au passage, conseiller technique à la présidence de la République.
Agée aujourd’hui de 66 ans, Esther Dang, qui se présente pour la première fois à une élection présidentielle, présente un programme de société en 10 chapitres et 27 groupes d’actions. Un programme qui pour elle se veut assez clair : « Tous les maux que nous connaissons au Cameroun s’appellent le sous-développement. Le combat, c’est de faire bloc pour que nous nous développions ». Et pour cela, il faut faire face à la question du sous-emploi des jeunes et celle de la sous-alimentation. Selon elle, le développement du Cameroun, doit se faire dans le cadre d’un nouveau redécoupage de la carte administrative du pays, qui selon elle, doit être portée à 26 régions qui devraient être autant de pôles de développement, avec un accent sur l’industrialisation. Sur le plan social, Esther Dang propose la constitution des réserves alimentaires de sécurité pour faire face à d’éventuelles pénuries, la gratuité de l’eau potable et la revalorisation du système de santé par l’introduction d’une Carte nationale de santé. Autant d’idées que Esther Dang indiquait encore il y a quelques jours, vouloir défendre devant ses compatriotes qu’elle souhaite rencontrer dans le cadre de la campagne électorale pour la prochaine élection présidentielle.
JFB



Olivier Bilé

Le réalisateur de télévision et président de l’Union pour la fraternité et la prospérité place Dieu au centre de son programme.

Le pas alerte, la mine sereine et le sourire facile, Olivier Bilé est un homme apparemment sûr de lui. D’ailleurs, à l’écouter, on se rend compte que ce candidat à la présidentielle d’octobre prochain, une première pour lui, est certain d’être le prochain président de la République du Cameroun. Et il le confirme aisément, lui qui se compare à un certain David face à Goliath. « Nous croyons qu’avec les instruments et équipements qui sont les nôtres, tant du point de vue spirituel qu’intellectuel et technologique, nous allons vers une victoire certaine », n’hésite pas à déclarer ce réalisateur de télévision à la CRTV. D’autant que sa foi en Dieu, qu’il revendique, au point d’en faire le pilier de son programme, semble inébranlable.
Né le 16 avril 1967 à Doumé dans la région de l’Est, Olivier Bilé a suivi des études en France et obtenu en 1990 une maîtrise en Sciences et techniques des métiers de l’image et du son ainsi qu’un DEA en Nouvelles technologies de l’information. En 2009, il obtient à l’université de Yaoundé II un Doctorat/P.h.D. ès Sciences de l’information et de la communication. Au cours de cette même année, il devient enseignant permanent et coordinateur du département de la télévision à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ESSTIC).
Ancien secrétaire de l’Union des populations africaines, il crée en 2010 l’Union pour la fraternité et la prospérité (UFP) qui appelle au « réarmement spirituel » du Cameroun. D’où le concept de « foyisme politique » ou de foi positive prôné par le candidat. Dans son programme, Olivier Bilé envisage la création d’une monnaie dénommée « Camer » pour sortir du franc Cfa, symbole du joug colonial. Il propose également de mettre sur pied une institution appelée « Chômage 0 » pour parvenir à créer 500 000 emplois par an et se projette à l’horizon 2025, pour atteindre ses objectifs par le biais de mobilisations d’épargnes populaires et du lancement d’emprunts obligataires de grande envergure.
Josiane R. MATIA



Edith Kah Walla

La candidate du Cameroon People’s Party veut appuyer le développement économique sur le secteur informel.

Pour ceux qui rencontrent Kah Walla pour la première fois, la surprise est grande. Difficile d’imaginer en effet que ce petit bout de femme, à l’air presque timide et nerveux, est celle qui suscite la curiosité de l’opinion. Mais une fois lancée dans un débat, on comprend cette émulation autour de l’une des deux femmes candidates à la magistrature suprême. Eloquente et sûre d’elle, Edith Kahbang Walla, présidente du Cameroon People’s Party, a de la suite dans les idées. Entre autres propositions si elle est élue, la femme politique de 46 ans promet la réduction du mandat présidentiel à cinq ans ainsi que la limitation, à deux, du nombre de mandatures. Elle envisage aussi l’octroi d’avances de pension aux demandeurs pour faciliter l’installation décente des retraités, le renforcement de la formation du personnel à la prise en charge des problèmes de santé des personnes âgées. Elle souhaite également procéder au transfert des compétences et sur le plan économique, Edith Kah Walla veut faire du Cameroun un « hub entrepreneurial » de l’Afrique centrale et lui permettre une croissance à double chiffre d’ici cinq ans, en s’appuyant sur le secteur informel.
Un secteur qu’elle côtoie depuis des années à travers le mouvement citoyen qu’elle a créé et baptisé « Cameroun Ô’Bosso » et son cabinet conseil « Stratégies ! ». Née en 1965 au Nigeria, c’est aux Etats-Unis qu’elle obtiendra une licence en zoologie, avant de se tourner vers le management en obtenant un master en business administration, MBA. Engagée en politique depuis 1989 à 24 ans, Kah Walla s’est illustrée au sein du SDF dans lequel elle a été chef de la cellule stratégie et élue conseiller municipal à la mairie de Douala Ier. En octobre 2010, elle démissionne du parti pour des divergences dans la stratégie du SDF. Célibataire sans enfants, la candidate, citée parmi les 150 femmes les plus influentes du monde par l’hebdomadaire Newsweek, est certaine que son heure est désormais arrivée. Ce n’est donc pas un hasard, si son slogan de campagne est : « Il est l’heure ».

J. R. M.



Bernard Muna

He is the presidential candidate of the Alliance of Progressive Forces (APF).

“My case is simple. Cameroon can, and must do better,” Barrister Bernard Acho Muna, candidate of the Alliance of Progressive Forces (APF) in Cameroon’s October 9, 2011 presidential election states in his manifesto. “My vision is one of national renewal of a country with a dynamic and hardworking people, a youthful population full of energy and of purpose, and blessed with a land of abundant natural resources,” he further states.
It will be Barrister Bernard Muna’s first participation in any presidential election. Before his party AFP selected its candidate for the election, some civil society organizations meeting in Bamenda, North West Region, had already declared him their presidential candidate. Barrister Bernard Muna participated in the first ever election in Cameroon as candidate when he led the APF list in the legislative election of July 2007 in the Momo Constituency of North West Region. The twin legislative and council elections came a few weeks after the legalization of the Alliance of Progressive Forces.
Muna became active in Cameroon’s political scene with the re-introduction of multi-party democracy in 1990 as a frontline supporter of the Social Democratic Front (SDF). In the 1992 presidential election, he was the campaign manager of the candidate of the SDF, Ni John Fru Ndi.
Bernard Acho Muna is a barrister-at-law born on May 27, 1940 in Kumbo, Bui Division of North West Region. He read Law in London between 1960 and 1966 and was called to the English Bar in May 1966. He served two terms as the President of the Cameroon Bar Council. The peak of his practice was between 1997 and 2001 when he was Deputy Chief Prosecutor of the International Criminal Tribunal for Rwanda in Arusha, Tanzania.
Emmanuel KENDEMEH



Ayah Paul Abine

An ex-CPDM bigwig and outspoken MP, he is the candidate of the ‘People’s Action Party’ (PAP).

Ayah Paul Abine, 61, was the first candidate to submit his candidature for the 2011 presidential elections in the South West Regional Office of Elections Cameroon in Buea, on Saturday, 3 September 2011 at 11.35 am. He is member of Cameroon’s National Assembly who rose to Chair the Foreign Affairs Committee. Ayah Paul was born in Ngali-Akwaya Sub-division, Manyu Division of South West Region in 1950.
Before his parliamentary experience, he was a super scale judge in the Cameroon judiciary since 1978. He made known his presidential bid in January 2011 in Buea. He is the candidate of the People’s Action Party (PAP) created on 26 April 1991 by Victor Mukwelle Ngoh (now of late) with headquarters in Kumba, Meme Division of the South West Region.
Ayah, a second class traditional chief in his village, is married with children and has been very prominent in the news of recent when he openly criticized his former party, the CPDM that took him to parliament. He however resigned from the ruling CPDM party when things came to a head last January. He has styled his campaign slogan as “My vision of a born again Cameroon.”
Ayah writes columns for the press in Cameroon and has participated at forums and seminars on bio-safety, the dangers of frozen chicken and food security and as well as attended forums in the CEMAC zone, Uganda, Lesotho and Nairobi-Kenya.
He studied at the University of Yaounde and in the Advanced School of Magistracy, ENAM, Yaounde.
Nkeze MBONWOH


Victorien Hameni Bieleu

The presidential candidate­ of the Union of Cameroon Democratic Forces (UCDF), targets development projects.

Dr Victorin Hameni Bieleu will be running for the October 9, 2011 presidential election on the ticket of the Union of Cameroon Democratic Forces (UCDF). He proposes to transform Cameroon with major focus on boosting the economy and undertaking regular inspection tours to ensure that government projects are properly carried out. His party is one of the oldest in Cameroon that was created in 1990 and legalized on March 1, 1991 following the re-introduction of multi-party democracy.
The UCDF presidential hopeful was born in 1949 in Bafang, Upper Nkam Division of the West Region of Cameroon. He is holder of a doctorate decree in Political Science (Geopolitics and Geostrategy) from the Université de Paris X, France in 1981. He has worked as advisor in the Ministry of Defence and at the Joint Chiefs of Staff, Director in National Defence Permanent Secretariat attached to the Presidency and lecturer in the Yaounde Combined Services Military Academy (EMIA) and the Yaounde National Police Academy.
Hameni Bieleu believes in transforming Cameroon and getting power through the ballot box. UCDF was part of the parties that constituted the Union for Change in the 1992 presidential election and also participated in the 1997 legislative and council elections. Dr Hameni Bieleu was the UCDF flag bearer in the 2004 presidential election. He also headed the list of his party in the legislative election of July 2007 in the Upper Nkam Constituency.

E. K.



Adamou NDAM NJOYA

Le porte-fanion de l’Union démocratique camerounaise prend la ligne de départ pour la troisième fois.

Il fait partie des figures emblématiques de l’opposition camerounaise. Ancien ministre et ancien député à l’Assemblée nationale, Adamou Ndam Njoya est un vieux briscard de la scène politique nationale. Agé de 69 ans, l’actuel maire de la ville de Foumban à l’Ouest Cameroun se lance pour la troisième fois dans la course pour le fauteuil présidentiel. Après les tentatives de 1992 et 2004 où il a respectivement récolté 3,62% et 4,47% de votes de ses compatriotes. Il fait partie des grands absents du rendez-vous de 1997. En 2004, il aurait pu être le candidat unique de la Coalition, n’eût été le revirement de l’un de ses compagnons Ni John Fru Ndi qui aura claqué la porte.
Diplômé de droit public international et de sciences politiques, Adam Ndam Njoya a été directeur de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) avant de faire son entrée au gouvernement à l’âge de 33 ans comme vice-ministre des Affaires étrangères. Son passage à la tête de l’Education sera marqué par sa détermination à assainir l’environnement scolaire. La conscience collective gardera à jamais de ce passage l’entrée en vigueur de la «colle», un système consistant à disqualifier aux examens officiels tout candidat ayant une moyenne en dessous de 5. Entre 1980 et 1982, il occupe le poste de ministre délégué à l’inspection de l’Etat et de la Réforme administrative. L’avènement du multipartisme en 1990 lui donne l’occasion de mettre en place un parti politique. L’Union démocratique du Cameroun (UDC) voit alors le jour. Aujourd’hui, l’UDC arrive en 4e position à l’Assemblée nationale avec quatre élus, tous issus de la circonscription du Noun.
Sainclair MEZING



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