Albert DZONGANG
Le candidat de la Dynamique veut, au cours de cette présidentielle, éduquer la population et la préparer à la « renaissance nationale ».
Après avoir fustigé les groupes de candidats « faire-valoir, inconnus, soutenus et financés par le parti au pouvoir », et les « chasseurs de primes, ces malins qui ont compris que l’élection présidentielle est une affaire juteuse », place aux choses sérieuses. L’équipe de campagne du candidat Albert Dzongang, qui a rencontré la presse le 14 septembre dernier, jour de son 63e anniversaire, effectue d’ailleurs les derniers réglages. Cet enseignant de formation, devenu expert en incendie automobiles et risques divers, connu dans le landernau politique camerounais pour son bagout acerbe, s’était déjà présenté en 1997, alors qu’il venait fraîchement de claquer la porte du Rdpc.
En 2011, c’est l’occasion pour le président de la Dynamique pour la renaissance nationale de s’adresser à ses concitoyens notamment, aux éducateurs et aux laissés pour compte, les « bendskineurs ». « Je fais de l’éducation un point focal de mon programme. Restituer à l’enseignant sa place dans la société et le doter de moyens pédagogiques et moraux pour remplir sa mission », précise-t-il. Aux « bendskinneurs », le natif de Bahouan dans la région de l’Ouest Cameroun, indique que « personne d’autre que vous ne peut changer votre situation ».
Albert Dzongang a la vision d’« un Cameroun prospère pour tous et avec tous ». Car selon lui, le changement aura lieu, tôt ou tard. Cependant, Albert Dzongang ne ferme pas la porte à une candidature unique de l’opposition. L’élection étant à un tour, « la seule chance de l’opposition pour ne pas paraître ridicule, c’est de s’unir », lance-t-il.
Alain TCHAKOUNTE