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Dossier de la Rédaction

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Le budget 2012 assigne les gestionnaires à une obligation de résultat

 La circulaire présidentielle fixant les orientations générales de la politique budgétaire ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du budget de l’Etat pour 2012 a été signée lundi 26 septembre. Le président de la République y instruit une politique budgétaire intégrant l’obligation de résultats. Il demande que la mise en œuvre des objectifs stratégiques retenus dans le document de stratégie pour la croissance et l’emploi guide l’élaboration du budget en préparation. Ceci afin de satisfaire les préoccupations exprimées à la base par les populations.

Le chef de l’Etat prescrit aussi l’approche de budgétisation par programme afin que l’action publique puisse être appréciée sur la base des objectifs préfixés et assortis d’indicateurs fiables et mesurables. En matière de recettes fiscales, la politique budgétaire oriente les objectifs, entre autres, vers un meilleur accompagnement des petits contribuables en vue d’améliorer la qualité de leurs déclarations fiscales. Un meilleur encadrement du secteur informel demeure aussi un objectif. Il en est de même de la lutte contre l’évasion, la fraude et l’incivisme fiscaux. Pour y parvenir, le chef de l’Etat prescrit le renforcement des moyens d’investigation de l’administration fiscale.

S’agissant des recettes douanières, il est instruit que leur accroissement soit recherché à travers l’application plus rigoureuse de la réglementation sur la circulation et la détention des marchandises dans la zone douanière. Il est recommandé aussi la rationalisation du système de collecte et d’exploitation des données dans le cadre de sécurisation des marchandises de transit.

La réalisation des grands projets structurants, le développement des infrastructures énergétiques et les infrastructures de transport et de télécommunications, la dynamisation des filières porteuses de croissance, l’accroissement de la productivité, la diversification des échanges restent les objectifs à atteindre en 2012. Le taux de croissance réel du PIB devrait au moins être porté à 5,7% avec la mise en œuvre des grands chantiers en cours de réalisation. L’inflation, elle, devra être contenue autour de 3%. En matière de gouvernance, le président Paul Biya encourage la poursuite de l’assainissement et la maîtrise des finances publiques, l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes, la simplification des modalités d’imposition, la transformation locale des produits, etc.

En 2012, on envisage une situation monétaire mieux consolidée grâce à la progression des avoirs extérieurs et l’accroissement des crédits à l’économie soutenu par la création de nouvelles institutions bancaires, notamment la banque agricole et la banque des PME.

L’exercice 2012 se déroulera dans un contexte international toujours incertain marqué par la persistance de la crise de la dette aux Etats-Unis et les pays de la zone euro. Selon les prévisions du FMI, le taux de croissance mondial se situera autour de 4,5% en 2012. Dans les pays émergent, il oscillera autour de 6,5%, mais en Afrique subsaharienne, on prévoit un taux de croissance de 4,4%. Au Cameroun, on constate néanmoins que l’économie se remet de la crise économique et financière de 2008.


 

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