Ces espaces urbains étant des principaux centres d’industrialisation ou de transformation des matières premières et de grandes sources d’émission des polluants. Ce qui rend réel selon le Secrétaire général de l’Onu, le lien entre l’urbanisation et les changements climatiques. Il explique d’ailleurs qu’il est « indéniable, et pourrait s’avérer meurtrier si rien n’est entrepris avant qu’il ne soit trop tard.» C’est pourquoi dit le Dr. Joan Clos, directeur exécutif de l’Onu-Habitat, la prévention devrait être assurée grâce à l’amélioration des pratiques d’urbanisme et des codes de construction. De façon à ce que les citadins, en particulier les plus pauvres, soient protégés dans toute la mesure du possible contre les catastrophes. Les risques induits par le climat, à l’instar de l’élévation du niveau des mers, les cyclones tropicaux, de fortes précipitations étant capable de perturber le tissu urbain et le fonctionnement des villes. Comme solution, l’organisation propose aux citadins de s’équiper de fenêtres de volets plus opaques pour stopper les rayons du soleil et limiter ainsi l’élévation de la température dans les intérieurs. De privilégier des ampoules moins consommatrices d’électricité et d’améliorer entre autres, l’isolation et l’aération de l’habitat.