En match avancé de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Can 2012, les Lions Indomptables jouent cet après-midi (15h30 mn) contre la République démocratique du Congo (RDC). Un match pour l’honneur. Les deux équipes étant déjà éliminées de la 28e édition de la Can 2012 qu’accueilleront dans trois mois le Gabon et la Guinée équatoriale dans une formule de co-organisation. La compétition est programmée du 21 janvier au 12 février 2012.
Si RDC-Cameroun n’a pas d’enjeu sportif véritable, ce match porte néanmoins quelques intérêts symboliques. C’est une rencontre officielle. C’est le premier symbole. Il faudra donc le gagner pour le moral des troupes. L’équipe étant dans une dynamique de reconstruction, une contre-performance après le feu d’artifice face à l’île-Maurice (5-0) en septembre dernier pourrait emmener à se poser des questions sur le projet de reconstruction.
A une journée de la fin des éliminatoires, le Cameroun n’a signé que deux victoires, obtenues face à un même adversaire : l’île Maurice. Elle est de loin l’équipe la moins cotée de cette poule E, conduite par le Sénégal déjà qualifié. Les Lions retrouvent Claude Le Roy. C’est le deuxième symbole de ce match. Appelé au chevet des Simbas, le technicien français dirige pour la deuxième fois la sélection congolaise. Cet entraîneur avait eu des résultats probants au Cameroun lors de son premier passage en 1985-1988. L’expérience de 1998 s’étant achevée sur une note mitigée.
En crise de management, les Lions Indomptables ont besoin d’un technicien ayant un profil similaire à celui de Le Roy. RDC-Cameroun, c’est certainement le dernier match de Javier Clemente. Le technicien espagnol avait pour mission de qualifier les Lions pour la Can 2012. Il n’a pas atteint cet objectif. Et si ce divorce annoncé entre Clemente et les Lions Indomptables était le troisième symbole de ce match ? Cette sortie devrait surtout permettre à la sélection de renforcer son unité et sa cohésion. Même si la Can 2012 est maintenant hors de portée des Lions, les prochaines échéances (CAN 2013, Coupe du monde 2014), frappent déjà à la porte. C’est maintenant qu’il faut les préparer.
