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Dossier de la Rédaction

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Les syndicalistes se concertent pour un travail décent

La Confédération des syndicats autonomes du Cameroun a rencontré les délégués du personnel jeudi 13 octobre dans le cadre de la Journée mondiale du travail décent.

« Toute personne devrait avoir un emploi lui permettant de mener une vie digne, répondant à ses besoins essentiels ». Le vœu est celui du président national de la Confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac). Louis Sombes, s’exprimait ainsi hier à la Chambre de commerce de Yaoundé, où il a organisé dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale pour le travail décent (Jmtd), une rencontre avec les délégués du personnel de plusieurs secteurs d’activités. Les assises, qui se déroulaient en présence du représentant du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minfop),  et de celui du Directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), ont permis aux différents  intervenants de faire le tour de la question, et de tracer la route pouvant mener au travail décent au Cameroun.   

D’après le syndicaliste,  ce travail est celui qui donne la possibilité à l’employé d’exercer une tâche productive, convenable et rémunérée, assurant sa sécurité au lieu de service et la protection sociale pour lui et sa famille. Mais au Cameroun actuellement, il n’est pas encore possible de parler de travail décent. Surtout pour les employés du secteur informel. Eux qui, à l’image des femmes de ménage ou des vendeurs ambulants, ne jouissent pas pleinement, voire pas du tout de la protection qu’offrent la législation du travail et la sécurité sociale. Le président de la Csac indique d’ailleurs que, « la situation du Cameroun est assez complexe. Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) n’étant pas respecté, la plupart des employés n’ayant pas de contrat de travail, encore moins de couverture sociale».

Seulement, pense Louis Sombes, tout est encore possible. Il affirme qu’il « faut tout simplement que le gouvernement mette en application les sept conventions fondamentales sur le travail qu’il a ratifiées. Notamment, celles sur les libertés syndicales et sur le droit de négociation,  et la concrétisation de toutes ses déclarations au sujet de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs camerounais ».

Et sur un autre aspect, le Bureau international du travail (Bit) à l’occasion de cette célébration, « exhorte tous les gouvernements à se consacrer davantage à la création d’emplois, et pas seulement de tout emploi, mais bien d’emplois décents pour tous ».


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