Pourtant, dans les bureaux, l’activité bat toujours son plein. D’ailleurs, à y regarder de près, le grand nombre de véhicules garés dans le parking et certains membres du Conseil électoral croisés dans les couloirs, laissent soupçonner une certaine effervescence. Ce qu’a tôt fait de confirmer Fonkam Samuel Azu’u, président du Conseil électoral d’Elecam. Selon lui, le travail des personnes en poste à Elecam se poursuit, conformément au chronogramme d’activités de la structure. « De par la loi, nous sommes en train de nous apprêter pour avoir un meilleur fichier au niveau national, en préparation à la révision qui va démarrer dès le 1er janvier 2012. » Ceci en prévision des élections législatives et municipales attendues en 2012. Et la préparation doit se faire le plus tôt parce que, à Elecam, on est conscient de tout le travail que cela induit. « Gérer le choix des maires et des députés à l’Assemblée nationale demande une plus grande concentration. Pour les municipales, par exemple, il s’agit de 360 postes à pourvoir à travers le pays et pour chacun d’eux, il faudrait s’attendre à une dizaine de candidatures », explique Fonkam Azu’u.
Mais avant la préparation de cette double échéance, les membres du Conseil électoral vont se réunir en session ordinaire dans les tout prochains jours. « Entre autres sujets programmés pour l’occasion, l’évaluation du processus électoral entre nous. Histoire de faire un premier bilan notamment de ce que les membres ont vu sur le terrain », souligne le président du Conseil électoral. D’ailleurs, Fonkam Samuel Azu’u assure qu’ils ont tiré les leçons des manquements de leur première expérience pour faire mieux à l’avenir. Le budget de l’organisme sera également examiné à cette occasion.