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Dossier de la Rédaction

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Camair Co à la conquête du ciel africain

Malabo, Brazzaville, Kinshasa, Bangui… La compagnie nationale ouvre dans les trois prochaines semaines, pas moins de cinq nouvelles lignes.

Plus de six mois après le lancement de ses activités, la Cameroon Airlines Corporation gagne en altitude. Malgré quelques légères zones de turbulences, la compagnie que dirige Alex Van Elk s’installe progressivement dans les habitudes. A la fin septembre, on comptait plus de cinq millions de passagers transportés. Dès la fin de ce mois, la compagnie va desservir tous les pays de la Cemac, et quelques autres d’Afrique. Revue.

 La flotte

Le management affirme avoir été cohérent depuis le départ. La compagnie a commencé avec deux avions, les Boeing 767 300 (le « Dja ») et 737 700. Deux mois plus tard, un autre Boeing 737 700 est venu renforcer la flotte. Ce qui porte à trois, jusqu’aujourd’hui, le nombre d’avions de la compagnie. Avec des rôles précis : le « Dja » effectue la ligne de Paris, alors qu’un 737 700 fait les vols domestiques, alors que le second s’occupe des vols régionaux. « Ce dernier 737 700 a une configuration un peu plus grande que celui effectuant les vols domestiques. Il a reçu d’ailleurs il y a quelques semaines, les certifications nécessaires pour desservir Paris », explique Alphonse Bea, directeur des ventes. Selon lui, cet avion peut désormais assurer le « back up » de Paris, en appui au Dja, au cas où. « Si on avait eu cette certification avant, on n’aurait pas eu le désagrément de la fin août », ajoute-t-il. L’agrandissement de la flotte est en étude, selon Camair Co

Les destinations

Les prochaines semaines vont être fastes, avec un réel déploiement sur le ciel africain. Hormis les destinations déjà opérationnelles de Paris, N’Djamena, les vols domestiques et depuis une semaine Libreville, la Cemac va complètement être desservie, avec l’ouverture des lignes suivantes : Malabo, dès le début de ce qu’on appelle dans le langage aéronautique, le « Programme d’hiver », le 31 octobre notamment ; Brazzaville dès le 03 novembre, Bangui le 08. Des pays de l’Afrique de l’Ouest et des Grands Lacs : Kinshasa dès le 16 novembre, et Cotonou le 15. « Nous avons opté pour la capitale béninoise, et avons mis en veilleuse Dakar, que nous avions auparavant annoncé, à cause de la concurrence et de la longueur du vol. Le Direct Operating Cost s’est avéré très élevé pour Dakar. C’est pourquoi nous avons privilégié des courtes destinations, au vu du marché et de la demande », ajoutent les managers de la compagnie. Quant aux lignes Dubai et la Chine, elles sont pour l’instant encore en étude, eu égard aux coûts assez élevés.

Le taux de remplissage

« A la fin septembre, plus de cinq millions de passagers ont été transportés depuis le début des activités de Camair Co. Il faut savoir que, pour les vols domestiques, la même personne peut prendre quatre fois Camair Co en une semaine », révèle Alphonse Bea. Le management affirme avoir atteint un taux de remplissage 80%, et dit avoir dépassé les prévisions du business plan. « La haute saison entre juin et septembre a été très bonne pour nous. Il y a même des concurrents qui annulent leurs vols et reversent leurs passagers chez nous, alors qu’ils avaient le choix sur d’autres compagnies. Ça veut dire qu’on est sérieux, puisqu’ils jouent aussi sur leur image. » La compagnie a même transporté les 10 et 11 octobre derniers, l’équipe des Lions Indomptables pour le match amical de Malabo. « Ils étaient très fiers. La plupart découvraient la compagnie et étaient contents de la qualité du service. C’était un galop d’essai réussi, avant l’ouverture de la ligne de Malabo », confirme Alphonse Bea. Cerise sur le gâteau, le président candidat Paul Biya a emprunté la compagnie nationale pendant la campagne électorale. « Tout a été payé avant par le Cabinet civil. C’est une fierté pour nous, car la naissance de Camair Co est un investissement voulu par le chef de l’Etat. C’est un message adressé aux autres Camerounais, et un soutien fort à la compagnie ».

Le personnel

La politique des ressources humaines à Camair Co a été claire au départ : « On prend des expatriés à des postes-clés, avec des contrats à durée déterminée, qui leur permet de former des Camerounais. Beaucoup sont arrivés en fin de contrat. Ils ont formé des personnes, mis des départements et des structures sur place. Ils partent progressivement.» Ainsi, lors de l’assemblée générale du personnel tenue vendredi dernier, Alex Van Elk a, d’une part rappelé au personnel, les défis qui les attendent, notamment en prévision de l’extension du réseau de la compagnie et d’un éventuel renforcement de la flotte. D’autre part, une cérémonie d’au revoir a été organisée en l’honneur de Stella Kiwanuka, directrice des ressources humaines et des autres expatriés arrivés en fin de contrat (le directeur financier et le directeur informatique). Pour les remplacer, le DG Alex Van Elk a annoncé le recrutement de cadres camerounais. Des prospections sont actuellement en cours. « On s’assure que ceux qui arrivent ont une certaine base de probité morale et éthique. Nous sommes conscients que, dans tous les domaines, la fibre patriotique ne suffit pas. Il faudra être professionnel », conclut le management.

 


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