Dès ce lundi 24 octobre , un diagnostic du secteur sera fait et lles résultats des réformes seront examinés afin de fixer d’autres objectifs pour le futur.

La terre chauffe de plus en plus. La pollution sévit. La forêt est dévastée. Les pluies sont violentes. Le climat ne respecte plus les saisons. Les signaux de danger que ne cessent de lancer les spécialistes sont tels que les questions environnementales sont aujourd’hui au centre des priorités. Il faut agir pour préserver la vie, celle des humains, mais aussi de tous les autres êtres vivants. C’est pour apporter sa contribution à la mobilisation de la communauté mondiale que le Cameroun a créé deux ministères en charge des questions qui touchent le milieu naturel : le ministère de la Forêt et des Faunes et le ministère de l’Environnement. Le pays a également ratifié plusieurs conventions internationales relatives à l’environnement. Des lois sont créées pour la gestion forestière, faunique et halieutique, il y a une autre sur le régime de l’eau. Le pays veut rester en alerte sur ces sujets sensibles à la vie. Le pays dispose d’ailleurs d’une richesse naturelle inestimable. On comprend pourquoi il doit se munir des capacités nécessaires pour faire face aux défis de préservation et de sa gestion durable.

Les états généraux se proposent de jeter un regard prospectif sur les politiques internes et externes, réévaluer les stratégies afin de se fixer sur des actions à prendre pour maintenir l’environnement à l’abri des atteintes. Ce sera avant tout une tribune d’échange, un forum de débats qui se veulent constructifs afin que les décisions à prendre sortent d’une réflexion partagée.

Les thèmes retenus tournent autour du changement climatique, la biodiversité, la restauration des terres dégradées, la lutte contre la pollution, la gouvernance environnementales, etc. Les administrations étatiques, les ONG nationales et internationales y prendront part. Les assises durent du 24 au 28 octobre. Elles se tiennent au palais de Congrès de Yaoundé.