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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya à l’heure des « Grandes Réalisations »

Portrait de Paul Biya, président re-élu pour un nouveau septennat.


Les étapes de la récente campagne électorale à Maroua, à Douala et à Kribi l’ont révélé tel qu’en lui-même. D’une élégance raffinée et stricte, d’un pas mesuré au rythme protocolaire des sorties et des manifestations officielles organisées à cette occasion, Paul Biya, chaque fois, est apparu ponctuel et serein. Interactif aussi, en répondant de la main droite ou des deux mains levées aux youyous de ses compatriotes ou aux « «Popaul oyiééééé … » chantés avec entrain par des groupes de danse. Le geste affectueux, lorsque, au premier rang de la tribune présidentielle, il se penche vers son épouse, devisant alors avec Mme Chantal Biya.

Paul Biya, a-t-il dit lui-même en d’autres circonstances, n’a pas changé. Ceux qui le connaissent de près ne se laissent que rarement et parcimonieusement aller aux confidences à son sujet. Comment oseraient-ils être prolixes, puisque « le Chef » lui-même incarne la discrétion unanimement reconnue en lui y compris par ses anciens camarades du petit séminaire d’Akono et du lycée Leclerc de Yaoundé ? Mais ils ne font pas toujours mystère de l’attention qu’il porte sur la vie familiale, s’enquérant par exemple de la santé de ses interlocuteurs ou bien de celle de leurs proches. Rien d’humain ne lui est donc étranger, nonobstant le poids de sa charge. Point n’est besoin d’être devin pour avancer sans risque aucun que cet humanisme plonge ses racines dans une formation et une éducation acquises dans les moules du pré-séminaire Saint-Tharcissius à Edéa puis au petit séminaire d’Akono où étaient enseignés, pratiqués et exaltés le silence intérieur et extérieur, la distance voire le détachement des choses matérielles, le sens de la mesure ou de l’équilibre , la ponctualité, le culte de l’abnégation, de l’effort et du travail bien fait, car « ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait », dans le respect des règles de l’art.

Le parcours académique en France puis administratif au Cameroun depuis l’aube de l’indépendance sont marqués de ces attributs. L’itinéraire politique aussi qui l’a conduit depuis 29 ans à la tête de l’Etat. Un homme politique connu sur la scène nationale en son temps résumait à sa manière, en un mot, les qualités de Paul Biya : il est, disait-il, un « encaisseur ». C’est à cet homme d’Etat doté d’une longue expérience des hommes et des choses sur un parcours exigeant pour le protagoniste, réalisé sur une longue randonnée escarpée, jalonnée d’épreuves surmontées, de drames maîtrisés et dépassés voire de pièges et de coups-bas déjoués, à qui une large majorité de ses compatriotes vient d’accorder une fois de plus sa confiance au début de cette seconde décennie du troisième millénaire pour consolider la démocratie au Cameroun et construire, avec eux-mêmes, le mieux-être des Camerounais.

Le président élu n’a pas fait mystère du programme proposé à ses compatriotes pour la construction de leur mieux-être. Dans sa profession de foi puis dans ses discours de campagne, il a annoncé qu’il place le septennat qu’il entame bientôt sous le signe des « Grandes Réalisations ». En guise d’entame, il a déjà posé à Kribi, au sud du pays, sur la façade de l’océan atlantique, la première pierre d’un port en eau profonde, donnant ainsi le coup d’envoi d’un vaste projet devant inclure des unités industrielles, des voies de communication, des installations portuaires… A Douala, il a annoncé notamment son plan pour la création des emplois, pour lutter contre le chômage, cette gangrène qui affecte particulièrement et cruellement les jeunes, soit 50% de la population camerounaise. A Maroua, dans le cadre de la mise en oeuvre des « grandes réalisations », Paul Biya a révélé les cinq principaux trains de mesures envisagées pour encourager et développer l’agriculture nationale pour nourrir les Camerounais et en faire le « fer de lance de notre croissance nationale ».

Il n’est un secret pour personne que le président élu est sourcilleux sur les conditions nécessaires au succès des « Grandes Réalisations » pour un Cameroun qu’il veut fort : la paix et l’unité nationale, la justice, l’égalité de tous en droits et en devoirs, la lutte contre la corruption, une diplomatie toujours plus rayonnante …Voici donc le maçon au pied du mur. Avec le même engagement. Avec la même détermination. Fidèle à lui-même, à son pays, à son engagement initial : « je ne faillirai point ».


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